«Le requiem du requin». C’est ce mercredi 30 avril 2008 au centre culturel français (Ccf) de Cotonou. Des textes de trois célèbres écrivains dont Léopold Sédar Senghor, Jean Pliya et Abalo Cocou Mèdagbé, transformés en chants et danses.
Il s’agit particulièrement des textes que ces derniers ont écris sur le roi Béhanzin et la traite négrière. Des rédigés sur la vie et le combat de Béhanzin qui ont permis aux danseurs sélectionnés lors de la dernière édition de la manifestation dénommée « anatcomba » de créer un spectacle de danses traditionnelles du Bénin. Notamment ceux là qui étaient présents à la journée internationale de la danse célébrée le 29 avril dernier à l’Unesco et qui ont choisir de marquer leur présence par la création de ce spectacle de danse. La mise en scène de ces écrits traduit une volonté de rendre un hommage mérité à ce béninois qui a été l’un des véritables gardiens du territoire Dahoméen aujourd’hui béninois. Et ce, à travers ses combats contres toutes formations politiques qui envisageaient à l’époque d’arracher une surface de la nation. La mise en scène a été assurée par Fidel Anato. Sur scène, des chorégraphes tels que Oscar Alossè, Abel Hounmasé, Clément Kakpo. L’équipe a voulu par le biais des danses et des chansons amener le peuple béninois à se souvenir non seulement de la traite négrière mais également de ce roi pour cette lourde mission qu’il a accomplie dans le but de sauver le Dahomey.
Blaise Ahouansè