L’association Fraternité agissante des femmes « Non vi kpokpo eyi non vi wowo » de Grand Popo organise dès ce vendredi 02 mai 2008 la seconde édition de la mini foire dénommée Retour baux sources culinaires et artisanales de la commune de Grand Popo. Les manifestations se dérouleront sur la place Nonvitcha de la commune sous le haut parrainage du ministre de la culture de l’artisanat et du tourisme.
Du sensationnel dès ce vendredi 02 mai 2008 à Grand Popo. L’association Fraternité agissante des femme «Non vi kpokpo eyi non vi wowo » de la commune organise pour la seconde fois sa mini foire dénommée Retour aux sources culinaires et artisanales de la commune (Resoca) de Grand Popo, à la place Nonvitcha. L’occasion sera ainsi offerte à toutes les personnes qui feront le déplacement de découvrir, entre autres, des techniques de fabrication de sel (Wladjè), d’huile de palme (Zoumi), d’huile de Coco ( Gonninmi Zogbé), etc ; ainsi que le restaurant aux mets spéciaux en voie de disparition du patrimoine culinaire de la localité.
Selon l’Association Fraternité agissante des femmes, les objectifs poursuivis à travers l’organisation de cette mini foire, se résument comme suit : vulgariser les techniques de production de certains produits alimentaires typiques de la commune ; présenter des mets typiques de la commune ; produire une plaquette de recueil ; des recettes culinaire pour les sortir de l’oubli ; rechercher les circuits de commercialisation ( débouchés) à la production, locale ; sauvegarder les traditions , us et habitudes culinaires en voie de disparition ; offrir de nouveaux produits culturels de qualité, originaux, typiques et qui rehausse le niveau du tourisme tout en élargissant la gamme des choix.
Plusieurs raisons à la fois liées au contexte général et aux spécificités de Grand-Popo justifient également l’organisation de cette mini oire ; à savoir, la question de l’appui aux couche les plus vulnérables , la question de la lutte à la base et au quotidien pour la réduction de la pauvreté ; la sauvegarde de la culture locale et la diversification des produits touristiques et culturels de Grand-Popo. La question du développement local, n’est pas non plus occultée ainsi que celle liée à l’amélioration de conditions de vie des femmes laborieuses de la commune. Il en est de même pour la question liée à l’absence de débouchés pour des femmes qui font le plus difficile du travail, c’est-à-dire produire, mais ne peuvent écouler leurs produits. Les organisateurs de cette mini foire sont surtout soucieux de mieux faire connaître la femme de Grand-Popo et des environs et la culture « Popo » à travers sa cuisine, particulièrement à travers certains mets en voie de disparition .
Christian Tchanou
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