Le match Angola # Bénin du 31 mai prochain à Luanda comptant pour la première journée des éliminatoires jumelées de la Coupe d’ Afrique des Nations ( Can)/Coupe du Monde 2010 s’annonce périlleux pour les Béninois. Pour permettre à la sélection nationale de limiter les dégâts, Edmé Codjo et Wabi Gomez paraissent en ce moment les personnes les mieux indiquées, en attendant le recrutement d’un nouveau sélectionneur pour l’équipe nationale.
Edmé Codjo, est un ex-sélectionneur des Ecureuils. Il a été un adjoint efficace de Serge Devèze pour l’encadrement de l’équipe nationale juniors lors du Championnat d’Afrique des Nations (Can) Juniors Bénin 2005 et au Mondial juniors 2005 aux Pays-Bas. Il connaît la majorité des joueurs qui évoluent en sélection nationale. Il est donc capable de diriger valablement l’équipe, pour avoir déjà fait ses preuves. Même s’il est aujourd’hui très réticent pour s’engager de nouveau aux côtés de la sélection nationale à cause des misères que lui ont faites antérieurement certains membres de la Fédération béninoise de football (Fbf). Cependant, il s’agit ici d’une mission nationale et patriotique. Si les mêmes dirigeants ne mêlent pas à nouveau leur mesquinerie et que les moyens sont mis à disposition il n’y pas de raison qu’il ne concède de faire le travail. Sans exclure l’implication personnelle du ministre Galiou Soglo. Quant à Wabi Gomez,il a réussi à qualifier les Ecureuils du Bénin à la 26ème édition de la Can Ghana 2008 en faisant un parcours presque sans faute lors des éliminatoires. Même si avant la Can 2008, il lui a été reproché certaines choses, dont l’inexistence d’un plan de coaching. Alors la Fbf et le ministère vont-ils encore miser sur Edmé Codjo et lui pour être au chevet de la sélection nationale pour les éliminatoires jumelées Can/ Mondial 2010 ?
Edmé Codjo et Wabi Gomez, un tandem à exploiter
Le tandem Edmé Codjo et Wabi Gomez constitue une piste à laquelle les dirigeants devraient pouvoir faire recours. La conjugaison de l’expérience de ces deux entraîneurs locaux peut apporter à coup sûr un bon résultat dans le cadre des compétitions qui s’annoncent. Ces deux entraîneurs locaux maîtrisent mieux que quiconque l’effectif actuel des Ecureuils. C’est une paire qui a fait ses preuves dans les années antérieures. Il vaut mieux donc qu’on fasse confiance aux Béninois que de gaspiller les sous pour payer les entraîneurs expatriés qui après quelques séjours au Bénin démissionnent depuis l’extérieur .Les cas Serges Devèze, Hervé Révelli, Cécil Jones Atturquayefio et Reinhardt Fabisch en sont assez édifiants. Les Ecureuils ont désormais besoin de la stabilité à leur tête pour bien évoluer.
Roland Affanou
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