La circulation dans la ville de Cotonou est désormais moins pénible grâce à des agents du Centre national de la sécurité routière (Cnsr) déployés sur plusieurs carrefours. Ils y abattent un travail de qualité, défiant ainsi la police routière de moins en moins efficace dans ce rôle qui lui est dévolu.
Ils sont apparu par le biais du récent 10ème sommet de la Cen-Sad tenu à Cotonou. On les distingue par un gilet jaune qui porte le logo du Centre national de la sécurité routière (Cnsr). De jeunes gens et jeunes filles, pour la plupart, qui s’attachent désormais à réguler la circulation dans toute la ville de Cotonou. Le travail qu’ils abattent ne laisse pas indifférents les usagers des voies urbaines, heureux de circuler avec plus d’aisance dans la ville. Cotonou, en tout cas, semble désormais plus praticable qu’auparavant, même si en ces saisons pluvieuses, l’inondation crée des ennuis de circulation à certains endroits de la ville.
Au demeurant, cette nouvelle race d’agents régulateurs de la circulation montre fort bien que le travail à faire n’est pas aussi compliqué comme le laisse croire la police routière. Cette police là-même qu’on a vu évoluer jusque-là dans cette tâche avec beaucoup d’amertume. Au lieu de réguler la circulation, ils sont plutôt enclins à rançonner, parfois au vu et au su de tous. Aux grands carrefours de la ville, on les remarque à peine sur des positions d’action, mais plutôt retranchés dans les ruelles pour mieux « s’occuper » des usagers en infraction. Pendant ce temps, la circulation se complexifie et occasionne des embouteillages monstrueux, la plupart du temps. Malgré les grognes incessantes des béninois contre leurs attitudes, les agents de la police routière sont restés invariants dans leur laxisme, médiocrité et autres manœuvres contraires à leur mission. Ils doivent prendre maintenant l’exemple sur ces jeunes agents du Cnsr.
Christian Tchanou
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