Africa Peace œuvre pour un nouveau leadership politique
Le combat pour l’enracinement de la démocratie préoccupe de plus en plus la jeunesse africaine. L’Ong Africa Peace s’est fait le porte flambeau de cette jeunesse en organisant du 10 au 12 décembre 2009 à l’hôtel Bel Azur à Grand Popo un forum pour la promotion de la démocratie en Afrique de l’ouest.
Ledit forum financé par la francophonie a été ouvert par le Directeur départemental chargé des relations avec les institutions du Mono/Couffo Coffè Bachirou et du représentant de l’Organisation internationale de la francophonie Lucien Agbandji.
Ils étaient 35 jeunes venus de tous les pays de l’Afrique de l’ouest à participer à ce forum international. Organisé par l’Ong Africa Peace, ce forum est initié pour « mobiliser les jeunes leaders des organisations de la société civile, des partis politiques, des médias et du monde artistique en faveur de la démocratie pour la consolidation de la paix en Afrique de l’ouest ».Africa Peace a compris que le renforcement de la démocratie nécessite un renforcement des capacités des peuples africains et surtout de la jeunesse considérée comme fer de lance du développement. Ce renforcement des capacités doit passer par l’organisation des formations et la mise à leurs dispositions de bonnes informations. Dans son allocution, le président d’Africa Peace Clotaire Hounkanrin déclare que si « certains pays africains comme le Bénin, le Burkina Faso, le Cap Vert et le Mali peuvent se targuer de connaître une certaine stabilité avec un processus démocratique appréciable,force est de constater que la fin des partis uniques n’a pas forcément consolidé la paix en Afrique de l’Ouest et conduit au bien être des populations qui voyaient en ce régime politique un système politique de lutte efficace contre leur pauvreté ».S’inquiétant sur la situation politique qui s’envenime de plus en plus en Afrique, Clotaire Hounkanrin affirme que le respect de certains accords comme l’accord de Bamako pourrait permettre de régler un peu cette situation délétère que connaît l’Afrique. Le représentant de l’Organisation de la francophonie Lucien Agbandji a exhorté les participants à mener un débat franc et objectif débarrassé de tout sentiment politicien. Quant au Directeur départemental chargé des relations avec les institutions et la société civile Coffè Gilles Bachirou représentant le ministre Baba Body empêché, il a d’abord présenté un tableau inquiétant de la situation politique dans plusieurs pays africains fait de remise en cause l’ordre démocratique. « Il es donc impérieux, conseille-t-il, que toutes les couches sociales surtout celles juvéniles qui veulent assurer la relève de demain prennent leurs responsabilités ».
Enfin, il a invité les participants à suivre avec attention les communications prévues dans le cadre de ce forum afin d’apporter réellement leur contribution à la réussite des travaux. Doléance qui a été certainement suivie au regard de l’enthousiasme et du niveau de compréhension du thème affichés par les participants le samedi 12 décembre à la clôture de ce forum.
B.M.
Laisser un commentaire