Sit-in hier du personnel contre le questeur Fikara

Scène très rare au siège de l’Assemblée nationale. Un sit in du personnel parlementaire pour revendiquer l’amélioration de leur condition sanitaire et de travail. On pouvait lire sur les banderoles « Le personnel parlementaire est malade. Le personnel parlementaire est mal soigné. Non à la Gab ! Non à Ascoma ! ». Ils étaient rassemblés pour la circonstance dans la cour intérieure de l’institution et devant le chemin d’entrée au bureau du premier questeur Saka Fikara. Ils scandaient des cris et des slogans hostiles à l’argentier du parlement. En effet, selon les informations recueillies des manifestants, ils protesteraient contre leurs assureurs la Générale des assurances du Bénin (Gab) qui, selon eux, ne reverse  pas leurs cotisations. Une  situation qui traîne depuis plusieurs années. Il en serait de même pour la maison d’assurance « Ascoma ». D’autre part, des sources proches des manifestants, le premier questeur aurait supprimé au personnel parlementaire les primes des travaux en commission budgétaire. Cette situation a révolté le personnel. Durant plus de trois heures d’horloge et sous un soleil ardent, les manifestants n’ont pas été reçus par le président de l’Assemblée nationale pour  écouter la lecture de leur motion. C’est finalement le directeur de cabinet de Nago Comlan Dadégnon qui recevra la motion du personnel parlementaire. Il a promis à son tour qu’il rendra fidèlement compte au président de l’Assemblée nationale.

Selon certaines indiscrétions, les raisons pour lesquelles le président Nago n’a pas reçu la motion des manifestants seraient liées à sa participation hier aux travaux de la commission qui doit revoir et choisir de nouveaux assureurs pour le personnel et les députés de l’institution parlementaire. On apprend aussi que ce sit-in serait organisé à dessein par le syndicat de la maison afin de se faire entendre par les membres de cette commission. En attendant ce qui sera retenu finalement, le personnel parlementaire est reparti dans l’espoir  de pouvoir  faire remplacer leurs assureurs ; car ils menacent de durcir leur position si le même assureur était retenu par la commission.

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Ismail Kèko

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