Cédric Capo-Chichi, une nouvelle étoile du basketball

Prince de Savalou, prédestiné au football, Cédric Charles V. Capo-Chichi, étudiant en troisième année de sciences naturelles, gravit les hautes marches du basketball Béninois. Cet ailier droit s’apprête à franchir une ultime étape en première division où l’Uac basketball club s’est qualifié au terme de la dernière saison régulière.

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Joueur vif, rapide et intelligent. Cédric Charles V. Capo-Chichi se révèle comme la nouvelle star du basketball béninois. Evoluant dans l’équipe de basketball de l’Université d’Abomey-Calavi, Cédric s’est illustré par ses tirs à trois points. «Il n’est pas donné à beaucoup de joueurs béninois de réaliser ce chef-d’œuvre. Ils sont rares à le faire» affirme Hassan Leya Mutamba, premier responsable du basketball à l’Uac. Il ne sera pas dit, ajoute-t-il, que Cédric est entré dans l’équipe sans égard.

Débarqué de Savalou après l’obtention de son baccalauréat en 2008, il a été très tôt pris en charge par Mutamba. L’homme qui a décelé en lui quelques aptitudes appropriées au basketball. «Il est très réceptif par rapport aux conseils que je lui ai donnés», confie le manager de l’Uac basketball club. Cédric Capo-Chichi était venu jouer au basketball avec d’autres joueurs. C’était à quelques semaines du démarrage des entrainements de l’équipe de l’Uac basketball club qui évoluait à l’époque, en 2ème division. Alors, il intègre le club de l’Uac où, peu à peu, il a commencé à s’éclore. C’est donc sous les couleurs de ce club qu’il est descendu dans l’arène du basketball béninois et attend avec impatience de faire ses preuves en 1ère division.

De durs et laborieux entrainements

Frêle avec ses 1m78 et 56 Kg, Cédric présente un indice de masse corporel un peu faible par rapport à ce qui est exigé pour un meneur de jeu. C’est d’ailleurs ce qui a amené Hassan à le convertir en ailier droit surtout qu’il est adroit et fort dans les tirs à trois points. Promptement, il s’est donné une ligne d’entrainement personnelle. Il se réveille très tôt pour s’entrainer. «Cédric se lève à cinq heures ou à cinq heures trente pour s’entrainer et peut finir à neuf heures», a déclaré Leya, qui des fois l’invite à rester chez lui pour bien suivre ses entrainements.

Réceptif, Cédric nourrit une ambition de ne connaitre aucune défaite. Adéossi Jonathan, meneur de l’équipe de l’Uac basketball club, témoigne «qu’Il ne veut jamais perdre. C’est pourquoi, il s’entraine beaucoup». Surprenant par sa capacité à apprendre, il donne du travail à son manager d’alors, Mutamba. « C’est quelqu’un qui a faim d’apprendre et d’évoluer. Du coup, il faut prévoir au moins sur deux semaines ce que vous voulez lui enseigner si non il vous surprend. Petit orgueilleux, « il essaie tout de même de travailler pour l’équipe et le transforme en victoire pour nous », déclare le meneur de jeu de l’équipe.

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Un parcours impressionnant

Son entrée dans l’équipe de l’Université d’Abomey-Calavi, alors en 2ème division, a surpris plus d’un. Il paraissait jeune pour son âge. Il n’en fallait pas plus pour des ronchonnements, s’il n’était pas précédé par sa réputation de bon tireur à trois points et du titre de meilleur joueur de son collège. La 1ère saison n’a pas été bonne mais celle de 2009-2010 lui a permis de prendre une autre dimension. Pour avoir été excellent à une compétition dénommée « 24heures chrono », il a eu la chance d’être parmi les cinq titulaires. Cette saison, il a fini meilleur marqueur et meilleur joueur de l’équipe. Il a permis à l’Uac basketball club d’accéder en 1ère division « surtout sur le dernier match de la saison».

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