Conséquences de la fermeture de Cifas: le pire est à craindre

Une semaine, jour pour jour, après la dernière sortie médiatique du ministre de la jeunesse des sports et des loisirs, Didier Aplogan, certaines réformes dans le sport national se retrouvent menacées. La philosophie du ministre de prôner la formation pour un meilleur avenir du sport a déjà du plomb dans l’aile.

«L’avenir du sport national se trouve dans la formation». Ce groupe de mots du premier responsable du sport au Bénin peut-il encore consoler le public sportif qui a assisté, mercredi dernier, impuissant à la fermeture du Centre International de Formation Ajavon Sébastien (Cifas)? Difficile de répondre. Une chose est sûre, on parlera désormais du Cifas au passé. Ce centre de formation, une référence au Bénin et dans la sous-région ouest, a su donner une formation de qualité à des jeunes, talentueux et soucieux d’honorer leur pays dans le monde du football. Au moment où tout le monde croyait que cette structure allait véritablement contribuer au succès des réformes du ministre, on assiste à une fermeture brutale de ce joyau. Cette triste nouvelle vient s’ajouter à une crise qui secoue la grande famille du football béninois depuis près de sept mois. Des observateurs avertis redoutent déjà un effet domino. Si le leader de la formation de jeunes joueurs sur le plan national décide d’arrêter sa noble mission, à quel Saint doivent se vouer ceux qui ne cessent d’œuvrer pour assurer l’avenir du football? L’espoir qui régnait dans le cœur des amoureux du sport roi est en train de s’éteindre. Pour faire du Bénin une grande nation du football, il faut commencer par une formation à la base. L’avenir se trouve donc dans une jeunesse bien formée. Mais comment atteindre cet objectif, si les centres de formation existant commencent par mettre la clé sous le paillasson? La situation est plus qu’alarmante. Le sport roi souffre. Il faut donc trouver un remède adéquat.

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Mission difficile mais pas impossible

La formation pour un futur doré, c’est encore possible. Même si le meilleur centre de formation béninois a fermé ses portes, le sort n’en est pas jeté pour autant. Le ministre Aplogan qui s’investit pleinement dans les réformes du sport, devra désormais définir de nouvelles stratégies, ou renforcer celles existant déjà, pour sortir le sport national des cendres. L’une des solutions passe par la mise en place de structures fiables. Il faut des centres de formation pour nos jeunes. Ceux-ci doivent évoluer dans un environnement favorable à l’éclosion de leurs talents. Le navire du sport national tangue dangereusement et son capitaine est vivement interpellé.

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