L’émissaire du Kremlin pour le conflit libyen , Mikhaïl Marguelov a indiqué ce jeudi 14 juillet dans un entretien publié par le quotidien Izvestia que Le régime du colonel Mouammar Kadhafi aurait un plan «suicidaire» qui consisterait à faire sauter la capitale Tripoli en cas d’attaque des forces rebelles, «Le Premier ministre libyen m’a dit à Tripoli : Si les rebelles prennent la ville, nous la couvrirons de missiles et la ferons sauter», a expliqué M. Marguelov au cours de cet entretien.
Pour cet émissaire qui s’était rendu en Libye le mois dernier l’existence de ce plan ne fait plus de doute «Je pense que le régime de Kadhafi a bien un plan suicidaire de ce genre » ajoute cet émissaire. M. Marguelov met par ailleurs en doute l’hypothèse selon laquelle le régime libyen serait à court de munitions, «Kadhafi n’a pas utilisé un seul missile sol-sol, et il en a beaucoup, cela m’incite à douter qu’il manque d’armes. Théoriquement, Tripoli peut manquer de munitions pour les tanks et les armes légères, mais le colonel dispose encore des missiles et des explosifs en quantité.» a expliqué M. Marguelov.
Human Rights Watch dénonce les exactions des rebelles dans l’ouest du pays
L’organisation Human Rights Watch a publié hier mercredi 13 juillet 2011 dans un communiqué, les graves manquements qu’elle a constatés ces dernières semaines sur place dans l’ouest de la Libye. Selon l’organisation les rebelles libyens se sont rendus coupables d’incendies, de pillages et de mauvais traitements sur des civils. Dans le massif montagneux du Nafoussa, à l’ouest du pays, des représentants de Human Rights Watch (HRW) ont été témoins, dans plusieurs villages, d’incendies ,de saccages des biens de la population, du pillage des hôpitaux, des maisons et des commerces commis par les combattants rebelles et leurs sympathisants , les personnes soupçonnées de soutenir les forces gouvernementales sont arrêtées et châtiées . Human Rights a indiqué que plusieurs témoins ont également rapporté des faits similaires dans plusieurs zones conquises récemment par les rebelles. Même si le numéro deux de la rébellion libyenne, Mahmoud Jibril, rejette ces accusations, il urge que l’ONU diligente une commission d’enquête dans ces zones sous contrôles de la rébellion pour faire toute la lumières sur ces accusations.
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