Sur l’initiative du Haut commissariat à la solidarité nationale : 578 bourses offertes à des bacheliers démunis

On les a baptisées «Bourses de solidarité nationale». L’idée émane du Haut commissariat à la solidarité nationale (Hcsn) qui a réussi à adhérer plusieurs établissements privés d’enseignement supérieur à sa cause. Les résultats des travaux de la commission d’attribution desdites bourses ont été rendus publics hier et permettent désormais à 578 bénéficiaires d’effectuer la prochaine rentrée académique dans les 23 établissements donateurs sans payer le moindre sous. Ces bourses sont destinées aux plus pauvres des bacheliers ayant obtenu entre 10 et 16, 90 de moyenne et ont été sélectionnés sur toute l’étendue du territoire national, à en croire Gatien Houngbédji, Président du Hcsn. La prévision faite au départ était de 128 bourses, mais les offres des établissements donateurs étaient si nombreuses que le nombre s’est retrouvé aujourd’hui à 578. D’un coût total de 839.770.000 Fcfa, ce sont, en effet des bourses d’études qui permettront aux bénéficiaires de s’inscrire dans ces établissements pour deux, trois ou cinq ans selon que les concernés préparent un Bts, une licence, un master ou un doctorat. Et ceci dans diverses filières dont le génie civil, le droit, la communication, le marketing, la médecine, etc. «Le travail abattu n’a pas été de tout repose. Nous sollicitons ceux d’entre nous qui ne se sont pas encore manifestés à le faire pour qu’ensemble, nous puissions davantage venir en aide aux familles béninoises dans le cadre de la solidarité nationale» a affirmé hier Marius Dakpogan, conseiller spécial de la commission d’attribution desdites bourses. La valeur annuelle d’une bourse attribuée parte de 400.000 Fcfa à 1500.000 Fcfa.

«C’est le retour de l’ascenseur» dixit le Dr Gérard Gbaguidi

Entre autres donateurs des «Bourses de solidarité nationale», le Docteur Gérard Gbaguidi, promoteur de l’Ecole supérieure de Génie civil Verechaguine A. K se dit heureux de participer à une telle initiative qui permet aux étudiants de parents pauvres de bénéficier gratuitement d’une formation supérieure de qualité dans les plus grandes universités privées que compte le pays. «Nul n’a le droit d’être heureux tout seul » ajoute-t-il, avouant que si l’Etat Béninois n’avait pas lui aussi attribué des bourses d’études à des gens comme lui dans le passé, il ne jouirait pas aujourd’hui du titre de docteur, spécialiste de la résistance des matériaux et promoteur de cette grande école dont la renommée dépasse les frontières nationales. « C’est le retour de l’ascenseur » reconnaît l’homme et entend en faire davantage quand les moyens les lui permettront. Reste qu’il souhaite vivement que ces bourses aillent effectivement aux vrais bénéficiaires. S’il est vrai que c’est la première fois que son école participe à une opération d’envergure nationale, elle en fait déjà à une moindre échelle, comme le cas des meilleurs étudiants au Bts Génie civil que leur confie depuis quelques années la Jeune chambre du Bénin pour la suite de leurs études.

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