Relance des championnats nationaux : le collectif des clubs réitère à nouveau leur engagement

(Il sollicite une audience auprès de Yayi) Le collectif des clubs de ligue 1 et de ligue 2 a tenu dans la soirée d’hier, une conférence de presse pour statuer sur la crise qui secoue la Fédération Béninoise de football ( Fbf) et lancer un appel au Chef de L’Etat. C’était au siège de la Ligue de football professionnel du Bénin (Lfpb) sise à Vodjè. «La situation qui perdure ne provient pas des clubs», a déclaré Pierre Hinvi au cours de la conférence de presse tenue hier par le collectif des clubs de ligue 1 et de ligue 2, au siège de la Ligue de football professionnelle du Bénin (Lfpb). Cette conférence animée par le Président du collectif a pour but de rendre compte à la famille de football que les clubs sont toujours disponibles à reprendre les championnats nationaux si l’autorité de tutelle leur permet d’avoir accès aux stades. Le président Ismaël Adéoti a laissé entendre que le « football est malade. Pas des hommes mais d’un système ». Pour lui, la solution à cette situation n’est pas dans leurs mains, mais, il faut que chacun y mettre du sien. Car les clubs ont déjà manifesté plusieurs fois le désir de retrouver les terrains mais en vain. Et suite à leur récent courrier adressé à la Lfpb pour en savoir plus sur les raisons qui empêchent la relance des championnats, la ligue a fait savoir que tout a été préparé pour. Les contrats ont été signés avec la police, les sapeurs pompiers et autres pour garantir la sécurité sur les stades mais le ministre a demandé que ces stades soient fermés sous prétexte qu’il ne peut pas accepter deux championnats pour une même fédération. Ce qui, selon les conférenciers, est légitime. Même si le ministre avait pris la peine de les écouter, il comprendrait ce qui apparemment lui échappe. Ils ont souligné que si « l’accès aux stades n’était pas interdit, les championnats nationaux auraient repris surtout que les joueurs brûlent d’envie de monter sur le terrain ». De plus, la ligue professionnelle est autonome financièrement et administrativement. D’après eux, tout porte à croire que l’Etat n’est pas une continuité. Pour cause, l’ex-ministre Modeste Kérékou avait décidé de suivre les textes et avait refusé de reconnaître le comité exécutif dirigé pas Anjorin Moucharafou. Mais depuis l’arrivée de l’actuel locataire, tout a changé. Le ministre Didier Aplogan n’a pas répondu au courrier à lui envoyer par le collectif, début juillet, pour une audience. Le ministre ne pose pas des actes dans le sens d’une résolution de la crise aux dires du collectif. Pour preuve, « il refuse de recevoir un camp au détriment de l’autre ». Concernant la vie des joueurs, le président du collectif des clubs, Ismaël Adéoti a souligné que les salaires de quatre mois ont été payés et qu’il reste deux mois impayés que les présidents de clubs s’engagent à régler si les championnats reprennent d’ici une à deux semaines au plus. Pour le renchérir, Athanase Boco affirme que « tous les joueurs des Requins Fc sont payés normalement jusqu’aux primes ». En ce qui concerne le verdict du Tribunal arbitral du sport (Tas), « il n’y aura pas de solution négociable. Si le Tas donne raison au camp Anjorin, nous allons nous retirer du football tout en laissant nos clubs continuer les championnats sous l’égide de l’autre camp. Mais dans le cas contraire, nous allons le gérer comme cela se doit», a confié Athanase Boco. Pour le président du collectif, les informations qui leur parvenaient font état de ce que « le ministre aurait dire que même si le Tas donnait raison au camp Attolou, lui, dans l’ombre ne la reconnaîtrait pas ». Ils ont pour finir lancer un appel au Chef de l’Etat pour qu’il fasse diligence pour les recevoir.

Didier Aplogan file du mauvais coton

Dans la crise qui secoue le Fédération depuis décembre dernier, le gouvernement a fini par prendre position. Ceci se traduit par les actes posés çà et là par l’actuel ministre des sports Didier Aplogan. Les déclarations du ministre lors de son show médiatique du mois dernier en disent long pour qui sait lire entre les lignes. Une révélation faite aux journalistes hier lors de la conférence de presse du collectif des clubs de ligue 1 et de ligue 2 vient corroborer les appréhensions. « Le ministre aurait dire que même si le Tas donnait raison au camp Attolou, lui, dans l’ombre ne la reconnaîtrait pas ». Le patron des sports se refuse déjà de reconnaître une décision au cas où celle-ci défavoriserait le camp Anjorin. C’est un signe avant coureur qui risque de faire revenir Anjorin.

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