Sauver l’honneur, une mission impérative pour les Ecureuils

Après les quatre premières journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2012, le Bénin se retrouve dans une mauvaise posture dont il est appelé à sortir par la grande porte. Mais après les différents remous et la correction du 5 juin dernier, les Ecureuils ont le devoir de jouer pour redorer le blason de leur pays. Ont-ils véritablement les ressources nécessaires pour atteindre leurs objectifs?

A moins de deux semaines du match Burundi ≠ Bénin comptant pour la 5ème journée des éliminatoires Can Gabon/Guinée-Equatoriale 2012, le Bénin occupe une piteuse troisième place derrière son adversaire. La route vers le Gabon et la Guinée-Equatorial en 2012, sauf cataclysme, est déjà fermée pour les Ecureuils du Bénin qui doivent soigner le traumatisme du 05 juin dernier. Mais loin des euphories des grands jours, le match du 4 septembre prochain à Bujumbura a un double enjeu. D’abord, le Bénin doit refaire son image qui a été, ces derniers temps, couverte de boue mais aussi pour commencer à éviter de jouer le tour préliminaire des éliminatoires de la Can 2013. Le challenge n’est pas des plus passionnants mais il y a tout de même matière à bien jouer le coup. Les passages à vue des autorités en charge du football national ont fait naître dans l’esprit des supporteurs des doutes sur les moyens dont dispose le Onze national pour relever le défi.

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Le staff technique

Les relations entre Edmé Codjo et les Ecureuils ont déjà une histoire même si elle ne s’est jamais terminée sur une bonne note. Et, le mal aimé, comme à son habitude, accepté la mission à lui confiée par le ministre de la jeunesse des sports et des loisirs, Didier Aplogan. Calme, professionnel et surtout rigoureux, Edmé Codjo est le moindre mal qu’on peut souhaiter à une équipe du Bénin, qui se présent pour des échéances non moins importantes. Le sélectionneur assisté d’Ulrich Alohoutadé, a convoqué vingt sept (27) joueurs locaux qui prennent part depuis le 11août dernier à un stage de préparation. A raison de deux séances d’entrainements par jour, le technicien béninois a mis un accent particulier sur le travail de la condition physique. La sélection locale suit avec rigueur le programme spécial établi par l’entraineur national. Entre autre, des matches tests ont été joués contre la sélection Atacora et l’équipe du centre de formation Tanéka. L’objectif des encadreurs est d’évaluer le travail abattu et de savoir le chemin qui reste à parcourir. . Courtisé par certains grands clubs de la sous-région et du continent surtout pour sa probité dans le milieu du football, Edmé Codjo et ses assistants peuvent amener l’équipe nationale du Bénin très loin. Mais seule inquiétude, le temps est relativement court pour eux de constituer une équipe compétitive et solide afin d’obtenir un bon résultat face aux Hirondelles du Burundi surtout que les joueurs locaux sont sans compétition depuis des mois. Mais d’aucuns pensent que le capitaine Stéphane Sessègnon et ses coéquipiers pourront faire quelque chose dans la capitale burundaise.

Effectif et forme des joueurs

Les Ecureuils locaux, pour la grande majorité, ont eu au plus quatre matches de compétition depuis la suspension des championnats nationaux et des matches de niveau à la limite très passable. La véritable inquiétude du public sportif vient de ce côté. La carence de temps de jeu au niveau des locaux n’est pas de nature à arranger leur situation. La preuve, parmi les vingt sept joueurs présents à Natitingou, seuls neuf seront retenus pour l’expédition de Bujumbura. Même si le sélectionneur les a soumis à un rude programme pour qu’ils répondent physiquement. Ils ne peuvent pas être totalement prêts en si peu de temps. Cela a donc obligé Edmé Codjo à revoir sa liste d’expatriés. Il a été contraint de convoquer pour y ajouter quatre nouveaux professionnels.Dans ces quatre joueurs appelés, il y des doutes sur la forme de certains professionnels. Michael Poté n’a jamais convaincu en équipe nationale depuis son match contre le Ghana, lors de la phase aller des éliminatoires conjointes Can/Mondial 2010.En club, lors de la 3ème journée de la Ligue 1le week-end dernier, il est resté sur le banc de touche. L’un des quatre, Arsène Méninssou n’est pas en compétition car le championnat espagnol n’a pas commencé pour cause de grève et même les entrainements marquent le pas. Même si certains joueurs évoluant à l’extérieur continuent de tenir leur rang. Face à toutes ses situations, les férus du cuir rond attendent de voir.

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