Communiqué de l’Observatoire International des Transferts de Fonds des Migrants des Pays les Moins Avancés

Le Gouvernement du Bénin en Collaboration avec l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) et l’Observatoire International des Transferts de Fonds des Migrants des Pays les Moins Avancés (OITFM PMA) lancent une étude sur la contribution des transferts de fonds des migrants à la lutte contre la pauvreté des ménages et au développement du Bénin.

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En effet, les transferts de fonds des migrants sont pour bien des pays une source de financement extérieure d’une importance considérable et constituent un enjeu essentiel de la problématique migratoire. Selon la Banque Mondiale, ces transferts représentent annuellement 300 milliards de dollars US, mais l’essentiel des montants envoyés par la diaspora dans leurs pays d’origine concerne une assistance à court terme  pour subvenir aux besoins familiaux en matière d’alimentation, de santé et d’éducation. Une part minoritaire de ces fonds contribue directement au développement de l’activité économique par la construction de logements destinés à préparer le retour au pays ou par le financement d’activités génératrices de revenus.

Au Bénin, comme dans beaucoup de pays d’émigration, la question de l’impact des transferts de fonds des migrants préoccupe de plus en plus les chercheurs sur les  liens entre la migration et le développement. Depuis ce mardi 22 février 2012 donc, plusieurs équipes d’enquêteurs de l’OIM en partenariat avec l’OITFM et sous la coupole de l’institut National de la Statistique et de l’Analyse Economique parcourent les quatre grandes villes  du Bénin à savoir Cotonou, Porto-Novo, Parakou et Djougou pour interviewer les responsables des structures de transferts de fonds ainsi que des ménages bénéficiaires de ces transferts, préalablement sélectionnés à cet effet.
Au lancement de l’enquête la semaine écoulée à Cotonou  le Dr Eric ADJA Directeur Général de l’OITFM/PMA, s’est longuement attardé sur l’objectif de cette étude qui vise entre autres à recueillir des données quantitatives et qualitatives sur les transferts de fonds auprès des ménages, dans les villes ci-dessus citées et d’analyser l’usage de ces fonds, afin d’identifier les domaines possibles d’investissement et de formuler en direction du Gouvernement et de la diaspora des propositions et recommandations concrètes en vue de l’élaboration de politiques de renforcement de l’impact des transferts de fonds sur le développement.

Et puisque la réussite de cette étude dépend en grande partie de la qualité du travail des enquêteurs, le Dr Eric ADJA demande aux autorités locales et administratives ainsi qu’à toute autre personne physique ou morale concernée par l’enquête de bien vouloir collaborer avec les agents enquêteurs pour plus de facilité et de fiabilité dans les travaux de collecte.

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