Mini-dossier:A propos de la révision Constitutionnelle

Janvier Yahouédéou dit «non!» à la révision constitutionnelle

Réunis dans un creuset dénommé «Sursaut Patriotique»,  Janvier Yahouédéhou et certains anciens députés s’opposent à toute révision opportuniste de la loi fondamentale béninoise.

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Janvier Yahouédéou, ancien député à l’assemblée nationale, 5ème législature, ne veut pas d’une révision opportuniste de la constitution béninoise du 11 décembre 1990. Pour barrer la route à cette éventualité, il s’érige contre le projet de révision en cours. Pour mieux le faire, il s’est associé à des anciens parlementaires comme lui, dans un groupe dénommé « Sursaut Patriotique » à la tête duquel il se trouve. En plus de lui-même, Janvier Yahouédéou, «Sursaut Patriotique» comprend cinq autres anciens élus du peuple, membres de la 5ème législature que sont André Dassoundo, Edgar Alia, Samou Séidou Adambi, Luc Da Matha Sant’anna, Eloi Aho. Pour Yahouédéou, il ne faut pas faire foi aux nombreuses promesses faites par le président de la république de se retirer en 2016. Il soutient que la réalité derrière le processus en cours de révision du droit positif béninois est aux antipodes des déclarations faites par  le chef de l’Etat. L’intention réelle serait de réviser en catimini la loi fondamentale en vue d’aboutir à la création d’une nouvelle République. Ce qui permettrait à l’actuel locataire de la Marina d’argumenter que le compteur est remis à zéro, pour ensuite briguer un nouveau mandat.  Il considère qu’il y a d’autres priorités plus urgentes que la révision constitutionnelle. Ce sont, entre autres, les problèmes liés à la santé, la sécurité, la cherté de la vie, la crise sociale- avec les grèves qui se succèdent les unes aux autres dans différents secteurs-. De plus,  il y a des scandales politico-financiers à élucider, comme l’affaire Icc Services et Consorts.
Léonce Gamaï

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