Le Bénin ne peut se développer sans la recherche

L’émission dominicale ‘’ Débats actuels’’  de la chaîne de télévision privée, Golfe Tv a reçu comme invité, le Directeur adjoint du centre béninois de recherche scientifique et technique, Placide Clédjo.

Publicité

 Il a été question avec lui des efforts d’adaptation des pays pauvres aux changements climatiques et du rôle important de la recherche dans le processus du développement d’un pays.

«La recherche est au début, au  cœur et à la fin de tout développement ». C’est  ce qu’on peut retenir globalement de l’intervention du Directeur adjoint Placide Clédjo, dimanche dernier sur Golfe Tv. Selon l’invité, le développement du Bénin doit prendre nécessairement par le travail des chercheurs. Pour Placide Clédjo, la valorisation de la recherche s’impose au Bénin. Et pour y arriver, il faudrait améliorer le statut des chercheurs béninois comme ce fut le cas avec les enseignants du supérieur. Pour prouver l’importance de la recherche, il affirme que les problèmes rencontrés dans la filière Coton ne sont pas seulement d’ordre administratif mais qu’il faudrait que les chercheurs se mettent à l’œuvre pour revoir le calendrier agricole. Eux, qui grâce à leur travail, de nouvelles variétés de coton cultivables à contre saison devraient être introduites dans la filière pour améliorer les rendements. A en croire ce dernier,  la recherche peut favoriser l’autosuffisance alimentaire.  Cependant, Clédjo affirme que  le budget alloué à la recherche  paraît bien dérisoire comparativement à ce qui s’observe dans les autres pays de la sous région à l’image du Togo. Pour mettre en évidence ce manque de considération à l’égard des chercheurs et de leur travail, il a évoqué  l’exemple de la pratique de pêche communément appelée ‘’Acadja’’  pratiquée au Bénin, sur laquelle il a eu à travailler et dont les Ivoiriens se sont appropriés après l’avoir modernisée pour améliorer leur rendement. Il a aussi évoqué l’exemple des inondations à Cotonou avec la construction des bassins qui au lieu de diminuer l’inondation ont même permis dès leur  construction,  de drainer les eaux sur la ville faute d’un travail de recherche minutieux sur la question.

Pêle-mêle

En dehors de la question de recherche, beaucoup d’autres sujets ont été abordés. Au nombre de ceux-ci, la question énergétique, celle de l’exploitation abusive des ressources naturelles en général et  celles  forestières en particulier sans oublier les difficultés foncières rencontrées par les populations béninoises dans leur quotidien.  Pour le climatologue, seules les énergies renouvelables, telle l’énergie solaire ou encore éolienne,  peuvent aider le Bénin à résoudre ses difficultés énergétiques. Avant de terminer,  le professeur n’a pas oublié d’évoquer certains mauvais comportements adoptés par les Béninois et qui participent à la dégradation de l’environnement. Il s’agit par exemple, de la consommation de la viande de bœuf dont les excréments dégageraient du métal qui dégraderait 25 fois plus la couche d’ozone que les autres gaz plus connus.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité