Les organisations syndicales exigent l’annulation du concours et la démission de Kora-Zaki

La Convention patriotique des forces de  gauche (Cpfg) s’est  prononcée sur la polémique autour de la crédibilité des derniers résultats concours d’agents permanents d’Etat au profit du ministère des Finances. C’est à l’occasion d’un meeting que les membres de ladite convention ont organisé, hier 12 février, à la bourse du travail.

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Désormais, les organisations syndicales, réunies au sein de la Convention patriotique des forces de gauche, s’engagent officiellement pour l’annulation du plus controversé des concours d’agents permanents d’Etat dont les résultats ont été tripatouillés, ainsi que de la démission de la ministre en charge de la Fonction Publique, Mèmouna Kora-Zaki. C’est devant plusieurs hommes des médias et jeunes diplômés sans emploi, que lesdits membres l’ont exprimé, ce mardi 12 février. Pour Laurent Mètongnon de la Fésyntra-Finances, la situation à laquelle les Béninois assistent aujourd’hui par rapport aux résultats de ce concours, ne doit guère étonner. «Nous avons vu la chose venir. C’est pour cela qu’on voulait s’impliquer dans le processus mais hélas…», a-t-il rappelé, avant d’ajouter qu’« il ne pourrait qu’en être ainsi car le processus ayant conduit à l’organisation même du concours est jalonné de plusieurs irrégularités». Au nombre de ces irrégularités, il  cite le non respect de la période qui doit séparer la date de la signature du décret qui autorise l’organisation du concours et celle de la tenue du concours, le manque d’orthodoxie dans la correction des copies, l’heure tardive de la proclamation des résultats…  À l’unanimité, les organisateurs du meeting ont souligné la gravité de la situation qui n’est en rien, à en croire ces derniers, un débat régionaliste car «même des candidats issus de Nord du Bénin ont échoué». Il est plutôt question d’une préoccupation nationale contre laquelle il faut se lever.

Le ton se durcit…

Pour régulariser la situation, les membres de la Convention patriotique des forces de la gauche exigent, entre autres, l’annulation du concours à polémique et sa réorganisation sans d’autres frais pour les candidats, la démission de  la ministre Mèmouna Leady  Kora-Zaki  sans délai, la destitution et la poursuite de tous les faussaires, l’implication des organisations syndicales dans l’organisation et le contrôle des concours de recrutement d’Etat… Sinon, les syndicalistes, Gaston Azoua, Dieudonné Lokossou et leurs pairs, menacent de marcher sur le ministère de la Fonction Publique le 19 Février prochain. Des actions juridiques ne sont pas non plus exclues. Quant à la commission d’enquête mise en place pour faire la lumière sur la situation, les membres de la Cpfg ne veulent pas en entendre parler car,  «elles n’ont jamais aboutir».

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