Can Juniors Algérie 2013 : n’attendez pas les crises avant d’agir

Le mouvement des Ecureuils juniors du lundi dernier à l’aéroport international Bernardin Cardinal Gantin de Cotonou, a fini par porter ses fruits avec le paiement de leurs primes de qualification.

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Pour éviter donc que cette situation ne se reproduise, les responsables en charge de la gestion des équipes nationales doivent se lever très tôt pour aborder la question des problèmes de primes qui sont souvent récurrents dans les équipes africaines.

Les dirigeants béninois ne connaissent que le langage de la fermeté. Les Ecureuils juniors du Bénin l’ont fait savoir aux responsables en charge de la gestion des équipes nationales. Pour non paiement des primes de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations (Can) juniors Algérie 2013, ils ont boudé pendant plus d’une quarantaine de minutes à l’aéroport international Bernardin Cardinal Gantin de Cotonou avant de s’embarquer. 

Cette action de ces Ecureuils juniors a fini par payer. Ils sont, aux dernières nouvelles, rentrés dans leur droit. Comme on le constate, les dirigeants de la Fédération béninoise de football (Fbf) et le ministère de la jeunesse des sports et des loisirs, doivent chercher à anticiper sur les crises. Ils ne doivent pas attendre que les joueurs déclenchent leur mouvement et commencent par courir dans tous les sens. C’est d’ailleurs ce qui se passe, car nos structures à qui incombe le privilège de discuter des problèmes des différentes sortes de primes, sont des champions en improvisation et en amateurisme. Cela pose donc les problèmes du professionnalisme et de l’organisation. L’organisation, en ce sens que l’instance faîtière du football béninois, avec à sa tête des personnes qui n’ont pas le goût du travail bien fait et une vision prospective du sport roi béninois. Cela se remarque alors dans leurs comportements et attitudes de tous les jours. A moins de deux (02) semaines du démarrage de la Can Juniors Algérie 2013, Ces responsables en charge de la gestion des équipes nationales ne pensent pas déjà à aborder, régler et fixer définitivement ce que chaque poulain de Ulrich Alohoutadé  aura gagné tout au long du tournoi à Alger. Aujourd’hui, on est encore dans l’expectative. Personne ne bouge. On préfère solutionner les problèmes au cas par cas, au lieu de le faire globalement. Là, on pousse les joueurs à ne pas se concentrer sur les différentes rencontres de poule que ceux-ci disputeront contre les Fennecs juniors de l’Algérie (pays organisateur et en match d’ouverture le 16 mars prochain), les Pharaons juniors de l’Egypte et les Black Starlets du Ghana. Il faut qu’ils aient la tête sur les épaules et travaillent dans la tranquillité et la sérénité, afin de ne pas passer à côté de leur Can. C’est  le dilemme sur lequel la Fédération et le Ministère des sports doivent se pencher dans les plus brefs délais.

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