Cotonou : les collecteurs d’eau à la merci des herbes sauvages

Dans sa stratégie de lutte contre l’inondation dans la ville de Cotonou, la Municipalité a réalisé plusieurs collecteurs d’eau. 

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Mais une observation approfondie de ces infrastructures permet de constater qu’elles sont abandonnées aux herbes et aux déchets de toute nature.

Le fait est devenu récurent dans la ville de Cotonou et semble, d’ailleurs,  laisser indifférents les responsables de la Municipalité.  Quartier Vèdoko,  un collecteur  d’eau longe  le côté sud-est, en quittant le carrefour  la vie, le jardin public du quartier. Initialement construit pour drainer, comme l’indique son nom, les eaux de ruissèlement  du quartier pour  les jeter dans un bassin situé plus loin, derrière l’église catholique Ste Rita, ce collecteur est transformé en un réceptacle de toutes les ordures en provenance des maisons et restaurants du voisinage. Mais ce qui saute encore plus à l’œil, ce sont les herbes sauvages qui survolent même par endroit ladite infrastructure  et sont en passe de devenir des savanes isolées et « protégées » parce que n’interpellant personne.

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Dans le même quartier, un peu avant l’église catholique Ste Rita, un autre collecteur, souvent submergé par les eaux de ruissèlement, même en saison sèche, croupit sous le coup des herbes de tous genres, qui l’empêchent de jouer pleinement son rôle.  Ce constat s’observe également ailleurs dans la ville de Cotonou et devient de plus en plus criard. Il s’agit, par exemple, dans les environs du quartier Akpakpa, d’Aïdjèdo, de Ladji, d’Ayélawadjè… Au centre-ville, il n’est pas rare, non plus, de rencontrer la même insalubrité. L’exemple le plus concret demeure le collecteur de Sikècodji. Celui qui passe devant le groupe de presse la Gazette du Golfe, reconnu pour son insalubrité à nul autre pareil et sa puanteur. En poursuivant, vers Godomey, précisément dans le 13ème Arrondissement,  au quartier Agla, le constat est le même. Le collecteur d’eau qui passent devant le commissariat d’Agla pour Agongbomey,  construit à coup de milliards, sert plutôt  les  herbes au lieu de servir les hommes dont les habitats sont submergés aux premières goûtes d’eau, en saison pluvieuse. Il est à remarquer que cet état des collecteurs, aggrave alors le phénomène d’inondation observée à Cotonou et environs.  Les autorités de la Municipalité de Cotonou doivent alors faire diligence, vue l’imminence de la saison pluvieuse, pour réduire ses effets dévastateurs  sur les Cotonois.

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