Croix-Rouge Béninoise : les instructeurs formés par la Croix-Rouge Française

 

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Dans le cadre de son plan d’action pour l’année 2013, la Croix-Rouge Béninoise (CRB) a prévu des activités relatives à la sécurité routière. Il s’agit de mettre sur pieds des actions en synergie avec le SAMU et les sapeurs pompiers, pour venir en aide aux populations en cas de catastrophes ou autres sinistres.

Dans cette optique, la CRB entend mettre en place des formations et des recyclages qui seront répercutés sur toute l’étendue du territoire national. En effet, dans le cadre du partenariat qui existe depuis environ deux années, entre la CRB et la Croix-Rouge Française, des instructeurs français provenant de la Délégation Départementale de Paris, sont venus au Bénin et particulièrement au siège de la CRB à Porto-Novo, afin de recycler les instructeurs de la CRB.

«Nos instructeurs vont travailler avec vous en fonction des nouvelles normes internationales qui ont vu récemment le jour», a déclaré d’entrée Lambert Siméoni, Coordonnateur de la Croix-Rouge Française du Pôle santé et spécialiste en urgence et en secourisme, le vendredi passé à la cérémonie d’ouverture de cette formation. Il a rappelé que dans le cadre international, la FICR a demandé aux différentes sociétés nationales, de s’appuyer mutuellement en fonction des besoins et des compétences des différentes sociétés de la Croix-Rouge. Il précise que la CRF va intervenir au travers de différents programmes, tels que le programme de forage de puits au profit  des populations villageoises, le développement d’orphelinats avec des formation en hygiène, rendre l’orphelinat beaucoup plus habitable, la construction  d’un centre de formation au profit de la CRB pour avoir des locaux tout à fait adaptés aux missions, la communication dans de meilleures conditions en cas de catastrophe, d’inondation et d’accidents de circulation, la mise en place d’un réseau qui va permettre de couvrir toute la zone Cotonou et Porto-Novo, au travers d’émetteur-récepteur qui ont une portée d’environ 60 km, pour faciliter les interventions, la mise en place d’un autre réseau haute fréquence qui va permettre une communication sur des centaines de kilomètres. «En ce qui concerne la partie formation au secourisme, durant trois jours, nous allons échanger pour évaluer avec vous vos besoins de formation à la CRB, afin de prendre en compte les besoins des populations», a déclaré enfin Lambert Siméoni, sans oublier les dons d’une ambulance et une quinzaine de postes-radios à la CRB. Quant au président de la CRB Lépold Djodjo, il dira que ce recyclage vient à point nommé, compte tenu de l’actualité malheureuse due aux différents accidents qui ont eu lieu le week-end dernier. «Notre ambition est de créer une formation d’échelle dans ce domaine, et d’en faire une grande sensibilisation, afin que nos populations ne meurent plus faute de secours adéquats», a-t-il suggéré.

Quant à Emilie Sama Tibouté, Secrétaire générale de la CRB, elle a souhaité qu’il y ait à nouveau des «brigades de secours» qui puissent agir de façon prompte en cas d’accidents. Selon ses propos, en présence des partenaires français, il faut focaliser plus l’attention sur la formation en secours, sans pour autant occulter les autres accidents. «Nous allons faire des modules spécialisés à chaque cible, afin d’atteindre les objectifs en matière de sécurité», a-t-elle précisé.

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