Suite à la destitution forcée du président Mohammed Morsi, que certains pays arabes ont accueilli avec ferveur, plusieurs analystes financiers ont pensé à un chaos économique en gestation dans le pays.
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C’est sans compter sur l’Arabie Saoudite, le Koweit et les émirats arabes unis. D’après l’agence économique panafricaine, Ecofin:
- L’Arabie saoudite qui a favorablement accueilli la destitution de Morsi, apporte 5 milliards $ dont 1 milliard de don, 2 milliards $ en produits pétroliers et gazier pour contrer la flambée des prix de ces produits de première nécessité et un dépôt de 2 milliards $ à la banque centrale (Central Bank of Egypt) pour relever les réserves de changes.
- Le Koweït a annoncé une aide de 4 milliards $ sous forme d’un dépôt de 2 milliards $ à la Banque centrale, de la fourniture de produits pétroliers pour une valeur de 1 milliards $ et d’un don de 1 milliard $.
- Les Emirats arabes unis s’engagent sur 3 milliards $ dont 2 milliards $ sous forme de prêt à taux zéro et 1 milliard de dons.
Rappelons, qu’il ya depuis quelques années une mini-concurrence entre ces pays et le qatar principal allié des salafistes et des frères musulmans. C’est avec joie donc que ces pays ont accueilli la destitution du désormais ex-président égyptien, Mohammed Morsi. Les Etats-Unis, autre allié des Egyptiens, ne semblent pas non plus vouloir remettre en cause leur soutien.
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