Une heure 20 minutes de spectacle. Et Angélique Kidjo étonne toujours. Notamment ces nombreux spectateurs qui ont effectué le déplacement à la Plage Gochily, cette nuit du Dimanche 1er Décembre 2013. Beaucoup étaient curieux de savoir si la diva africaine a toujours la même énergie sur scène.
Mais, ils sont tous rentrés, rassurés que la grande sœur, au-dessus de ses 53 ans, n’a rien perdu de son expression artistique sur scène. La voix, la danse, le comique, la relation avec le public, tout est encore au point. Il fallait voir la quinquagénaire danser et sauter, toujours comme cette jeune fille béninoise au début de sa carrière, dans les années 1980, avec la sortie de son premier album. Toujours capable de tourner plusieurs fois, consécutivement, sur elle-même, et à une forte vitesse, tout en gardant l’équilibre. Jusqu’à la dernière note à 23h 58 mn, fin du spectacle, la vedette a réussi à maintenir le show au top, grâce à la complicité d’une équipe réduite de musiciens professionnels, à la hauteur de l’artiste international plusieurs fois lauréate des Grammy awards. Une équipe à laquelle se sont associés par moment sur scène les sœurs Terriba et deux percussionnistes du groupe Gangbé Brass Band. L’ensemble, inspiré par un public fier de retrouver Angélique Kidjo sur scène sur sa terre natale, et de parcourir sa dizaine d’albums; et ce, à travers une douzaine de morceaux, parmi lesquels les grands succès de l’artiste. Adouma, Wombo lombo, Africa, Batonga, Gbe Agossi, Kpeti-Kpeti. C’est sans oublier l’interprétation d’un titre de celle-là qui l’a inspirée. La vedette aux pieds nus, Myriam Makéba.
Marraine de l’événement, Angélique Kidjo permet ainsi à la deuxième édition du festival «Cotonou Couleurs Jazz» de prendre fin sur une bonne note. Du moins, un satisfecit pour ces spectateurs qui n’ont pas regretté d’être restés tard dans la nuit à suivre ce concert.
Laisser un commentaire