Les temps changent mais les échecs répétés et les piétinements au niveau des projets ne semblent guère inspirer Yayi. La semaine dernière, il était encore à Bohicon pour une de ses mises en scène : le lancement des travaux des lots 2 et 3 de la route Akassato-Bohicon. Mais en réalité, il s’agit d’un véritable canular puisque rien n’était prêt pour lancer les travaux.
La liesse des populations du plateau d’Abomey la semaine dernière lors du supposé lancement des travaux des lots 2 et 3 de la route Akassato Bohicon ne pourra être que de courte durée. Selon des informations concordantes, rien n’était prêt pour que les travaux puissent démarrer. En effet, la procédure d’irrévocabilité des engagements de la partie chinoise n’est pas encore allée à son terme. Cela voudra dire que l’entreprise n’est pas officiellement autorisée à commencer les travaux. L’entreprise n’est donc pas autorisée à déployer sur le terrain son personnel, ses équipements. La preuve, le lancement simulé par le ministre Aké Natondé a été fait avec un tracteur de la mairie de Bohicon. Mieux, on n’a pas vu le Chef de l’Etat se pavaner sur le chantier comme à ses habitudes. Il s’est contenté de rester sur le lieu du lancement des travaux. Les mêmes sources racontent que l’ambassadeur de Chine près le Bénin l’aurait bien averti que rien n’est prêt. Même les ouvriers chinois mobilisés pour la cause ne sont pas les agents de la société Xinxing qui a la charge des travaux.
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Tous proviennent des autres sites où sont déployés des ouvriers chinois. D’autres aspects suscitent des interrogations. Les populations riveraines ont-elles été dédommagées ? Si non, quand le seront-elles ? Pourquoi aucun des ministres présents n’a rien dit sur la date de démarrage des travaux. ? Au regard de tout cela, on se demande ce qui explique la précipitation du gouvernement dans ce dossier. Pourquoi ne pouvait –ont plus attendre que tout soit prêt avant de lancer les travaux ? On comprend que les peines des populations vont toujours continuer. Autant de questions que se posent maints Béninois qui se sont réjouis la semaine dernière pour un supposé lancement des travaux. (Affaire à suivre)
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