J’ai été informé hier matin du fait que mon morceau Atilito a été censuré sur la radio nationale. Et quand je suis rentré dans les investigations, il paraît que c’est la directrice de la radio qui aurait donné l’ordre de ne plus le passer. J’ai essayé de contacter certaines personnes qui m’ont confirmé que c’est réel.
Les sources que nous avons font état de ce que la décision vient d’elle. Maintenant quand nous avons cherché à savoir, la directrice demande si les gens ont vu une note de service avant de faire de telles affirmations. Néanmoins, nous savons que la décision de censure du morceau a commencé par prendre une autre allure, et elle a voulu trouver des alibis. Je demande alors que les gens qui disent que j’ai chanté contre le régime en place, me le démontrent. Je mets au défi quiconque. Parce qu’il n’y a aucune information dans ce morceau-là qui prouve qu’il a été composé contre quelqu’un.
«Atrito» de Don Mètok interdit de diffusion sur la radio nationale!
Je pense que les gens manquent d’inspiration. Est-ce que le pouvoir en place s’est plaint auprès de la directrice ? C’est à elle de nous donner les informations. Ma chanson que moi j’ai mis du temps à faire, en quoi ça les incrimine ? Parce que quand on réagit comme ça, on doit supposer que la chanson porte l’empreinte de quelqu’un. Qui peut me dire que j’ai cité le nom de quelqu’un dans ce morceau ? Que la personne ait le courage de lever sont petit doigt. Je suis prêt à répondre. Mais si c’est le contraire, ils n’ont qu’à s’attendre aux représailles. Parce que si c’était vérifié, je ne vais pas les laisser faire. Moi je fais mon boulot et rien ne peut me décourager. Je ne sais pas pourquoi ils en font une histoire. Je n’ai pas de problème avec le chef de l’Etat. Chaque fois qu’on se voit, il me fait des accolades. Si j’ai quelque chose à lui reprocher je peux le lui dire. Et ça s’arrête là. Moi j’ai reçu une éducation, celle de ne pas manquer du respect aux autorités et aux personnes âgées. Pourquoi aujourd’hui, on veut me prêter des intentions ? Je pense que c’est à leur risque et péril