La décision prise par le Gouvernement, la semaine dernière, d’annuler tous les concours d’entrée à la fonction publique, organisés à partir de 2012, continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Le député Candide Azannaï s’est prêté à une petite analyse autour du sujet.
Selon lui, la décision de l’annulation de plusieurs autres concours dont pourtant les résultats n’appelaient pas des protestations peut laisser des pistes de questionnements sur l’état des finances publiques.
« N’y avait-il pas des difficultés sous-jacentes à la prise en compte effectives de l’incidence de ces recrutements sur la masse salariale ? Était-ce une opportunité pour régler d’autres comptes ? » Voilà autant de questions que le président du parti politique Restaurer l’espoir (Re) s’est posé sur sa page Facebook hier. C’est un peu comme si Candide Azannaï doute de ce que cette décision ait été prise uniquement en tenant compte de la revendication des responsables syndicaux. Cette décision, au regard de la lecture faite par le député, arrangerait le Gouvernement qui croulait déjà sous le poids d’une masse salariale écrasante.
Par ailleurs, l’honorable Azannaï croit savoir que « en englobant plusieurs autres concours qui n’étaient pas visés par les revendications populaires notamment celles des syndicalistes, Monsieur Boni Yayi a manifestement pris une ligne superposable à celle martelée sur la haine régionaliste grégaire par le Député Djibril M. Debourou en pleine séance plénière à l’Assemblée Nationale ».
Pour finir, l’homme politique a fait savoir, c’est l’examen en profondeur des conditions de déroulements et de proclamations de tous ces résultats qui renseignera mieux sur les raisons sérieuses de cette décision prise en Conseil des Ministres. Il a également ajouté qu’il poursuit l’examen de tous les contours de cette décision qui appelle un audit complet de tous les recrutements sur concours ou non dans la fonction publique depuis 2006.
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