Qu’est-il réellement arrivé au Boeing 777 du vol MH370 de Malaysia Airlines ? Cet avion de la compagnie aérienne malaisienne a disparu dans la nuit du vendredi au samedi près de la zone aérienne vietnamienne alors qu’il ralliait Kuala Lumpur à Pékin avec à son bord 239 personnes.
Aucune trace de l’appareil depuis. Même pas un indice. Et ce, malgré la grande mobilisation des services de recherches et de secours de plusieurs pays dont la Chine, les Etats-Unis, la Malaisie elle-même, les Philippines, le Singapour et le Vietnam. Les recherches ont été intensifiées dans plusieurs sens: en mer de Chine méridionale jusqu’à plus de 90 km de rayon autour du lieu où tout contact a été perdu avec l’appareil, puis à la côte ouest de la Malaisie et sur terre. Mais jusque-là, rien de concret.
Avec entre autres, les satellites de haute résolution de la Chine, les deux destroyers américains avec les hélicoptères Sea Hawk MH-60, un avion de surveillance P-3C Orion, les nombreux autres hélicoptères et navires mobilisés par les autres pays, on ne peut dire que la logistique fait vraiment défaut. Même si du côté chinois (l’appareil en contenait 153 Chinois), on accuse la Malaisie de n’avoir pas été vraiment proactive sur le coup.
Une affaire d’immigration clandestine !
Les premières pistes de l’enquête se penchent depuis samedi sur une hypothèse terroriste. L’hypothèse que le vol MH370 se soit abimé en l’air n’est pas exclue. Mais samedi déjà, l’information de passeports volés par deux passagers de l’appareil avait été révélée. Les passeports volés sont européens. Ce mardi matin, on n’a appris que les deux voyageurs ayant utilisé des passeports volés sont passés par un intermédiaire iranien pour acheter leurs billets d’avion. Il a aussi été indiqué par la police malaisienne que l’un des deux voyageurs est un Iranien de 19 ans. « Nous ne pensons pas vraisemblablement qu’il (l’Iranien de 19 ans) soit membre d’un groupe terroriste et nous pensons qu’il essayait d’émigrer en Allemagne », a déclaré Khalid Abu Bakar, chef de la police malaisienne. Le second n’a pas encore été identifié. Des diplomates ont commenté que ce mode opératoire de vol de passeports ferait plutôt penser à une filière d’immigration clandestine qu’à des réseaux terroristes.
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