« Mardi, mercredi, jeudi…la grève continue !». En effet, la longue séance de négociation entre le gouvernement et les centrales syndicales, vendredi 7 mars dernier, n’a rien enlevé à la détermination de ces dernières.
Elles renouvèlent leur motion de grève cette semaine en raison du manque d’engagement suffisant du côté du gouvernement. A en croire le Secrétaire Général de la Fédération des syndicats des travailleurs des Finances (Fesyntra-Finances), Laurent Mètognon, il faut attendre la fin du mois de Mars pour se convaincre de la bonne foi du gouvernement quant à la question de la restitution des défalcations opérées pour le compte de 2014.
Bénin : pourquoi la grève se poursuit malgré les «avancées» du vendredi dernier
Outre ce point important, la poursuite de la grève par les centrales et confédérations centrales ainsi que la Fésyntra-Finance reste motivée par l’importance des points de revendication sur lesquels les parties en conflit ne sont pas encore tombées d’accord. Au nombre de ceux-ci figurent la question de la garantie des libertés démocratiques et syndicales, la restitution des défalcations de 2012, l’augmentation de 25% sur salaire aux agents de l’Etat, les enseignants y compris. Mais il y a, également, ce qui fâche plus les grévistes actuellement. Le relèvement du Préfet Azandé et du Commissaire Agossadou, de leur fonction.
Par ailleurs, dans le secteur de l’éducation, la situation s’est particulièrement aggravée. Ceci avec la motion de grève des professeurs vacataires et indépendants. Qui réclament, eux, une amélioration de leur condition de travail et leur implication dans certains travaux académiques officiels. Motifs pour lesquels ils ont également débrayé les collèges depuis la semaine dernière. Et semblent ne pas démordre avant satisfaction. Les jours à venir n’augurent alors rien de bon pour l’école béninoise.
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