Fin malheureuse d’une aventure de fausse nationalité pour le sieur K. K. qui depuis 2005 s’est fait passer pour un réfugié togolais et demandeur d’asile au Bénin alors qu’il n’en était pas un. Malheureusement pour lui, il est tombé dans les mailles de la police judiciaire du service d’immigration vendredi dernier.
Il est accusé d’usage de fraude à la nationalité, de faux et usage de faux, d’escroquerie, d’abus de confiance, de faux en écriture, etc. Son arrestation est l’aboutissement des investigations de la police qui a eu vent de ce qu’il est en réalité béninois de nationalité. L’homme, bien conscient de sa situation se faisait roi parmi les refugiés au lieu de vivre sous silence et de laisser ses “pairs” défendre leurs intérêts. D’après nos sources, il serait même très populaire dans le département du Mono, base arrière des réfugiés et demandeurs d’asile togolais au Bénin. Pis, il monte régulièrement au créneau via des radios “lors d’émissions au cours desquelles il défend le droit des réfugiés n’hésitant pas à s’en prendre aux autorités béninoises du ministère de l’intérieur, de l’agence nationale de protection civile et du secrétariat permanent de la commission nationale d’assistance aux réfugiés (Cnar)”. Un comportement qui a fini par interpeller la conscience de certains auditeurs et de la police judiciaire qui ont commencé par émettre des doutes sur sa nationalité et son statut de réfugié. Les investigations ont permis d’abord d’avoir sa carte d’identité établie dans le département de l’Ouémé avec un acte de naissance établi au Bénin, un certificat de résidence établi dans ce département alors qu’il a élu domicile dans le Mono.
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