Ebola au Bénin : pourquoi le gouvernement doit interdire concerts, piscines publiques et autres

Alors que, face à l’épidémie de la fièvre Ebola, ses voisins également inscrits dans la démarche préventive, prennent des mesures fortes, le Bénin reste à des mesures primaires faites de sensibilisations verbales, recyclage du personnel soignant, recensement de données médicales aux frontières, ports et aéroports sans empêcher les manifestations de masses et interdire l’accès au territoire béninois, de vols provenant des pays affectés.

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Bien que le ministère de la santé du Bénin ait annoncé avoir pris des mesures préventives pour empêcher l’entrée sur le territoire béninois, du virus Ebola qui  a déjà fait un millier de morts dans des pays de la sous-région, des failles sont encore perceptibles. A situation particulière, mesure particulière. Plus que le recyclage des agents de santé, la sensibilisation des populations sur les symptômes de ce redoutable mal, les contrôles d’usages dans les frontières, aéroports et ports, il faut des mesures ardues. Pour cela, le ministère de la santé ne peut plus être seul engagé dans cette bataille.  Ebola, non seulement  est un problème de santé publique, mais aussi un danger public, une question d’insécurité, un problème social. il faut alors que les ministères de la jeunesse des sports et loisirs,  de la culture, celui de l’intérieur s’associent à celui de la santé pour des mesures efficaces.

Où frapper ?

Si les premiers cas suspects sont déclarés négatifs, il n’est tout de même pas encore sûr que d’éventuels cas ne soient pas tapis dans l’ombre au Bénin. En cette période de vacances où  les organisateurs d’évènements culturels redoublent d’ardeurs pour inviter les Béninois à des concerts géants il  y a lieu de les freiner. Le virus a-t-on expliqué,  entre autres, « se transmet d’un homme malade à un homme sain à travers tous liquides biologiques. Si un cas  non encore identifié se retrouvait sur un lieu de spectacle comme celui du week-end dernier à la plage de Fidjrossè où il y avait une multitude de personnes, nul ne le souhaite, « ce serait une catastrophe humanitaire insoutenable » pour le pays dont le système sanitaire n’est plus à présenter. Il s’impose à cet effet une interdiction temporelle de ces manifestations grand public par ces temps d’épidémie que traverse la sous-région. Autre endroits où il faut frapper, c’est au niveau des loisirs ou sports à grands risques comme les piscines collectives, les marathons ou semi-marathons qui brassent beaucoup de personnes. Au regard de la facilité  qu’ont les gens de libérer leurs liquides biologiques dans l’eau, les personnes utilisant une piscine publique sont plus exposées. Par ailleurs, à défaut de fermer systématiquement  les frontières béninoises, le Gouvernement béninois, garant de la sécurité des citoyens, doit courageusement comme la Côte d’Ivoire, interdire les vols en provenance des pays affectés.

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