USA : Rethink, le mécanisme informatique de Trisha Prabhu pour lutte contre le cyber-harcèlement

Agée de 13 ans, Trisha Prabhu est une collégienne de l’Illinois, Etats-Unis d’Amérique. Elle s’est illustrée lors de l’édition 2014 du projet Science Fair de Google dont elle fait d’ailleurs partie des finalistes. Initié en 2011, le Google Science Fair vise à récompenser un enfant de 13 à 18 ans dont le projet à la capacité de « changer le monde ». 

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Trisha a fait parler d’elle à travers son « Rethink » ; un programme de lutte contre le cyber-harcèlement. « Rethink » est un mécanisme informatique qui comprend plusieurs éléments de lutte contre le cyber-harcèlement, notamment sur les réseaux sociaux. Il contient notamment un système qui permet de filtrer les contenus des messages à publier sur internet en y recherchant les phrases et les mots injurieux. C’est un programme destiné aux jeunes de 12 à 18 ans. « Rethink », pour dire en français « pensez-y deux fois », incite aussi les adolescents à relire un message et à présenter les conséquences que le contenu du message pourrait avoir sur son destinataire.

Un impact positif sur les ados

Trisha Prabhu a conduit son étude sur 533 élèves. Mais pour être plus concret, le programme a été testé par les participants au Science Fair 2014. Et 93, 4% d’entre eux ont décidé de ne ni envoyer ni poster leur message après l’avoir soumis à « Rethink ». Mais pourquoi « Rethink » est-il destiné uniquement aux personnes dont l’âge est compris entre 12 et 18 ans ? « Des recherches montrent que les adolescents qui publient un message haineux ne réalisent pas toujours les conséquences de leur action. Etant donné que le cortex préfrontal, la partie du cerveau qui contrôle le raisonnement et la prise de décision, n’est complètement développé avant l’âge de 25 ans, Si les adolescents avaient un mécanisme d’alerte leur suggérant de penser deux fois leur décision avant d’envoyer volontairement un message injurieux sur un réseau social, le nombre de messages que les jeunes publieraient volontairement serait moindre que ceux envoyés par des ados n’ayant pas un tel mécanisme d’alerte

Présentant les conclusions de ses travaux, Trisha Prabhu avance que le mécanisme « Rethink » pourrait à long terme, en plus de prévenir le cyber-harcèlement, avoir un impact positif sur l’habilité de prise de décision des adolescents. « Rethink » pourra donc aider les adolescents non seulement sur les réseaux sociaux, mais aussi dans la vie ordinaire, a-t-elle ajouté. Il faut signaler que le lauréat du Google Science Fair empochera une bourse de 50 000 dollars.

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