Tunisie : Tunis abrite une conférence d’investisseurs pour « ramener la confiance »

Après avoir réussi la transition politique, avec l’adoption d’une Constitution consensuelle et un « dialogue national » fructueux, la Tunisie est à la recherche de « la confiance » des investisseurs et bailleurs de fonds. Dès ce lundi, s’ouvre en Tunisie, «Investir en Tunisie: start-up democracy », une conférence d’investisseurs co-organisée avec la France, qui a pour objectif de regagner « la confiance » en ses dispositions favorables aux investissements étrangers.

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A cette conférence qui se tient sous l’égide des premiers ministres français et tunisiens, 30 pays, une vingtaine d’institutions internationales et des dizaines d’entreprises privées sont attendus. «22 grands projets prêts à être réalisés» d’un coût global d’environ 12 milliards de dinars (plus de 5 milliards d’euros), vont être présentés aux participants selon le ministre de l’Equipement Hédi Larbi.

Les principaux secteurs ciblés sont l’industrie, l’énergie, le transport et le tourisme. Par cette conférence, le gouvernement tunisien selon son porte-parole Nidhal Ouerfelli, va « définir (…) une vision claire en matière économique pour créer un cadre attractif pour les investisseurs». L’économie de la Tunisie, du fait  de la révolution, connait depuis 2011 une baisse de forme économique qui réduit sa population, notamment les jeunes à une vie de précarité.

Contrairement au Bénin

Tout comme la Tunisie, le Bénin a récemment organisé une table ronde économique pour susciter l’intérêt des investisseurs et bailleurs de fonds pour le pays.  Mais contrairement au Bénin, la Tunisie reçoit les investisseurs chez elle. Cerise sur le gâteau, c’est le premier ministre français qui vient diriger les échanges avec son homologue tunisien afin de donner du crédit à cette conférence des investisseurs. Jusqu’à présent, le coût global de cette table ronde du Bénin organisée à Paris est gardé dans une opacité totale. Pour des analystes, si le gouvernement béninois n’a pas pu rendre public la facture de cette table ronde c’est parce qu’elle revient très salée et difficilement admissible pour un pays pauvre comme le Bénin vue qu’elle n’a accouché que de promesses.

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