Les travailleurs exposent les maux qui minent le développement du Bénin

Annoncé sur fond de battage médiatique et d’actes populistes en 2006 à l’arrivée au pouvoir du Président Boni Yayi et renouvelé en des promesses électorales pour le renouvellement de son deuxième et dernier mandat en 2011, le développement n’est toujours pas encore une réalité au Bénin où des travailleurs du public et du secteur privé s’échinent au quotidien.

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 A la recherche des causes de l’absence de l’émergence tant attendue, sur initiative de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) de Paul Essè Iko, ces hommes et femmes qui se tuent à la tâche ont tenu mardi 16 décembre dernier à la Bourse du travail, le « Forum des travailleurs et des peuples pour une nouvelle gouvernance ». 10 jours après la première réunion de ce forum qui réunit des ouvriers de toutes les contrées du pays, le vendredi passé, ils ont fait le point de leur réflexion à la presse. Selon les participants au forum, les raisons du retard de développement sont essentiellement liées à des problèmes de mauvaise gouvernance auxquels les travailleurs, les jeunes, les artisans, les vendeurs et vendeuses des marchés sont confrontés dans leurs secteurs respectifs.

Que ce soit au niveau de l’administration centrale, des grandes entreprises publiques, de même qu’au niveau local, dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de la justice…, ont-ils martelé, les hommes et les femmes du peuple, les jeunes subissent les effets désastreux de la mauvaise gouvernance. Prenant exemple sur le secteur de l’agriculture, ils ont indiqué que les paysans producteurs de coton, obligés de céder leurs produits à un prix qui leur est imposé et condamnés à supporter les frais afférents à la surveillance, le transport du coton, ces producteurs subissent de grosses pertes chaque année. Pour que le pays amorce le processus de son développement, les travailleurs proposent une rupture totale avec les vieilles pratiques de mauvaises gouvernances qui se sont accrues sous le régime actuel.

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