Bénin : Lionel Zinsou essuie son premier revers

Jusque-là performant dans ses initiatives depuis sa prise de fonction, le premier ministre du dernier gouvernement du président de la république béninoise, Lionel Zinsou connaît son premier échec. Sensé doter le Bénin d’une charte de dialogue social, le forum national sur le dialogue social organisé, entre autres, par la Primature a accouché d’une souris.

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Après trois jours de travaux autour du thème «Vers un dialogue social de développement», les participants à ce forum annoncé comme un nouveau départ pour les relations entre gouvernement et partenaires sociaux, n’ont pu s’accorder pour l’adoption d’une charte. Les responsables des centrales et confédérations syndicales du Bénin se sont en effet refusés d’apposer leur signature sur le document à eux soumis au terme du forum. Les secrétaires généraux Paul Essè Iko de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB), Dieudonné Lokossou de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA-Bénin), Pascal Todjinou de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB) et Laurent Mètongnon de la Fédération des syndicats de l’administration des Finances (Fesyntra-Finances) ont opposé un refus catégorique à la signature puis à l’adoption de la charte nationale sur le dialogue.

Lire Dialogue social : les syndicats rejettent l’adoption de la Charte

Et ce, parce qu’ils estiment n’avoir pas eu assez de temps pour étudier et comprendre le projet de charte. Aussi, disent-ils ne pas avoir suffisamment confiance au régime du président Yayi quant à la mise en œuvre effective de cette charte. Ce refus, signalons-le, est le premier échec du nouveau Premier ministre du gouvernement du président Yayi, Lionel Zinsou. Mais celui dont le nom est de plus en plus cité pour la succession de l’actuel président de la république au palais de la Marina n’est pas prêt d’abandonner. Il a en effet promis de rencontrer de façon individuelle, les responsables des centrales et confédérations syndicales. Espérons que le premier des ministres de l’actuel gouvernement ne va pas une nouvelle fois se cogner la tête contre les murs.

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