Crise en Syrie : l’Europe va t-elle rejoindre la Russie de Vladimir Poutine

Ce n’est plus un secret. La Russie de Poutine a décidé de voler au secours de Bachar Al Assad, en attaquant le groupe terroriste Daesch. Depuis le début des bombardements, le pays accuse les occidentaux de désinformation sur la crise syrienne. En effet accusée de bombarder des rebelles modérés (jusque-là soutenus par les USA et leurs alliés), les russes ont démenti en intensifiant leur communication afin, disent-ils, d’éviter toute confusion.

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Mais de plus en plus de voix s’élèvent en Europe pour critiquer la position du continent alignée sur celle des américains. En Effet après la déclaration d’Angela Merkel qui estimait qu’il « ne sera pas possible de trouver une solution au conflit en Syrie sans l’aide de la Russie« , c’est au tour du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker d’émettre des réserves quant à la stratégie européenne dans la région.

Prenant à contre-pied les orientations de la France sur le sujet, M. Juncker a estimé que le sort réservé à la Russie de Vladimir Poutine était devenu intenable. « Nous devons faire des efforts pour avancer vers une véritable coopération pratique avec la Russie. Ce n’est pas sexy mais cela doit être fait, nous ne pouvons pas continuer comme ça » relève l’agence de presse russe Sputnik. « On doit, je le dit franchement, traiter les Russes correctement » relate en France le site du Figaro. Il va sans dire que les européens sont pris à court dans leur politique internationale. Reléguée au second rang, la politique européenne est qualifiée par les russes de « dépendante » de celle des USA. Vladimir Poutine n’avait-il pas lui-même ironisé que pour discuter de la politique européenne, il fallait aller aux USA? Piégée par l’afflux de réfugiés syriens aux portes du continent, l’Europe a compris qu’elle se doit de changer de politique. Pis, en suivant la politique américaine au bout des doigts, Elle s’est mise à dos un partenaire commercial important. 

Toutefois il faut noter qu’avant Merkel et Juncker, de nombreux politiciens européens de différents bords politique avaient pris fait et cause pour le régime russe. Certains députés français avaient même pris l’initiative de visiter la Crimée annexée par la Russie, au grand dam du régime ukrainien et leur allié français

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