Lutte contre la torture : La Ldh-Bénin alerte sur des cas dans l’Armée

A l’instar de l’Organisation de la défense des droits de l’homme et des peuples (Odhp) –Lire ici-, la Ligue pour la défense des droits de l’homme au Bénin (Ldh) a commémoré ce samedi 7 mai, la journée nationale de lutte contre la torture.

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A travers une cérémonie fort simple organisée à la Bourse du travail à Cotonou empreinte de beaucoup de solennité, les militants et responsables de la Ldh se sont, à travers minute de silence, recueillement et pose de gerbes, souvenus des nombreuses victimes de torture au Bénin.

Dans son allocution au cours de la commémoration, Julien Togbadja, président de la Ldh, a insisté sur la nécessité de célébrer la journée.

« C’est un devoir de mémoire pour rendre hommage à tous ceux qui sont tombés sur le champ de bataille pour la liberté », a fait savoir le président de la Ldh.

La célébration a été également une occasion pour Julien Togbadja de faire le point sur la situation actuelle de la torture.  Selon le président Togbadja, la situation est très peu reluisante. « La torture au Bénin, c’est au présent », a fait savoir Julien Togbadja qui en veut pour preuve, « l’exécution sommaire du militaire Mohamed Dangou (lire ici) ».  

Tout en condamnant ces « traitements cruels, inhumains et dégradants » dont ont été victimes Mohamed Dangou et deux de ses collègues, le défenseur des droits de l’homme dénonce et proteste contre la poursuite des actes de torture sur d’autres militaires menacés de radiation.

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Par la même occasion, la Ldh exige la cessation immédiate des actes de répression contre les militaires, une enquête pour faire la lumière sur les circonstances d’exécution de Mohamed Dangou, le jugement et la sanction des auteurs de ce qu’elle considère comme un crime. La Ldh réclame également l’annulation de toutes les sanctions prises au sujet de cette affaire et la réhabilitation de tous les militaires arbitrairement sanctionnés et la réparation complète de tous les préjudices.

Pour cela, la Ligue invite à la mobilisation de tous. Car, soulignera Julien Togbadja, « cela n’arrive pas qu’aux autres »

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