Paris ne veut pas d’un départ de Johannesburg du traité de Rome. Le ministère français des Affaires étrangères a clairement exprimé son opposition à l’idée d’un sortie de l’Afrique du Sud de la Cour pénale internationale.
« Les autorités sud-africaines ont annoncé leur intention d’initier la procédure de retrait de la cour pénale internationale. Avec ses partenaires européens, la France exprime sa préoccupation et son regret face à cette décision » a indiqué Paris dans une déclaration parvenue à La Nouvelle Tribune. Pour les autorités françaises, « La lutte contre l’impunité est en effet essentielle pour permettre une réconciliation et une paix durables ».
Importance de l’Afrique du Sud
La France souligne l’importance de la présence de l’Afrique du Sud à la Cpi et souhaite que les autorités sud-africaines renoncent à l’idée de leur retrait. « Nous appelons instamment l’Afrique du Sud, un des Etats fondateurs de la cour pénale internationale et qui joue un rôle exemplaire en matière de défense des droits de l’Homme, à reconsidérer sa décision. Nous l’encourageons vivement à engager un dialogue constructif sur le fonctionnement de la cour et du système de justice pénale internationale afin de rechercher les moyens de prendre en compte ses préoccupations » lit-on dans la déclaration du Quai d’Orsay.
En dehors de la France, Sidiki Kaban le Président de l’Assemblée des Etats parties au statut de Rome a aussi appelé l’Afrique du Sud et le Burundi à revoir leurs décisions de claquer la porte de la Haye.
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