Avec Internet l’Afrique n’a pas de souveraineté. C’est l’alerte donné vendredi à Abidjan, par Remy Fekete, un avocat français participant à la 12ème édition de l’Africa Telecom people (Atp).
L’avocat associé au cabinet Jones Day de France a affirmé qu’il constate avec regret que « l’Afrique a perdu sa souveraineté face à des géants de l’internet qui ne sont pas établis sur le continent ». Il a souligné que c’est une question de grand enjeu sur laquelle les grands regroupements régionaux d’Afrique dont la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) devraient se pencher. Remy Fekete estime que c’est une question de confiance qui peut considérablement affecter l’économie. Comme lui, le N°2 de la Direction de l’informatique et des traces technologiques de Côte d’Ivoire, le Commandant Aly Samassi a relevé un enjeu sécuritaire e prévenu que « si on ne prend pas des mesures, cela va créer des problèmes ».