L’arrivée au pouvoir de Donald Trump, le nouveau Président américain rappelle de mauvais souvenirs au pape François. Au moment où le milliardaire fait sa prestation de serment, le souverain pontife confiait dans un entretien au quotidien espagnol El Pais, ses craintes.
Il a notamment attiré l’attention sur le fait que les populismes peuvent facilement mener des hommes dangereux au pouvoir. Selon le pape, « les crises génèrent des peurs » et amènent les gens à aller à la recherche d’un messie et à vouloir préserver leur identité des autres. Le pape en veut pour preuve le populisme de 1933 qui a conduit Adolf Hitler au pouvoir en Allemagne. Le souverain pontife rappelle à cet effet que « Hitler n’a pas volé le pouvoir » mais il a été élu par son peuple qu’il a fini par détruire. A l’époque, souligne-t-il, le peuple était à la recherche de son identité et il en a profité pour parvenir à ses fins.
Malgré ce souvenir sombre, le pape argentin ne veut pas qu’on prête des intentions à Donald Trump. Il estime qu’il faut prendre le temps de l’observer pour pouvoir l’évaluer. Le Pape François espère que Trump soit inspiré par les valeurs spirituelles et éthiques caractérisant le peuple américain.
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