Animé par une soif inextinguible de jouer le rôle d’ambassadeur pour l’économie nationale, Sébastien Ajavon regrette le traitement que lui a infligé le chantre du nouveau départ. Allié des premières heures du ‘’compétiteur né’’ devenu Chef de l’Etat Patrice Talon, le président du patronat du Bénin, Sébastien Ajavon est depuis l’éclatement de la supposée ‘’affaire de cocaïne’’ (retrouvée dans l’un de ses conteneurs) l’un des critiques du nouveau départ.
A la faveur d’une sortie médiatique, relayée par plusieurs chaînes de radio et de télévision de la place, il a envoyé un signal négatif au gouvernement : le climat des affaires est très dégradé, « les chefs d’entreprises qui font de l’importation, ont tous peur », ils se disent est ce qu’on ne va pas découvrir de la drogue dans leur conteneurs a fait constater Ajavon. La résultante d’une telle situation est la diminution des importations (surtout dans la période où l’affaire s’est éclatée). Beaucoup de commerçants importent sous d’autres noms ou via personnes interposées pour ne pas subir le même sort qu’Ajavon, au risque de voir leurs conteneurs ouverts ou qu’on introduit de la drogue là dedans.
Il rappelle que le budget du pays, est un budget essentiellement fiscal, et soutient que contrairement aux arguments distillés un peu partout, que c’est l’importation qui donne du souffle à l’économie.
« Sans l’importation, il n’y aurait pas de salaire, il n’y aurait pas de gabegie dans les dépenses que le gouvernement est en train de faire. Il n’y aura pas de ressources » a confié Sébastien Ajavon aux journalistes.
Animé par une soif inextinguible de jouer le rôle d’ambassadeur pour l’économie nationale, Sébastien Ajavon regrette le traitement que lui a infligé le chantre du nouveau départ. Il doute fort que des entreprises qui n’ont pas des accointances avec le président de la République puissent s’installer facilement.
« Je suis très déçu et je me sens un peu coupable de l’échec des politiques ».
Il s’est également prononcé sur la relance du Pvi qui est une connerie à en croire ses propos.
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