Si le président Talon affirme avoir renoncé à la révision de la constitution et au mandat unique, il a cependant fait des déclarations qui n’ont pas plu au député Djènontin.La récente sortie du président Patrice Talon continue de susciter des réactions notamment concernant le projet de révision de constitution.
Si le président Talon affirme avoir renoncé à la révision de la constitution et au mandat unique, il a cependant fait des déclarations qui n’ont pas plu au député Djènontin.
En effet, lors du débat le président avait affirmé que le projet aurait pu être débattu en plénière et a déploré le fait que le projet n’ait même pas atteint ce niveau. Mais Pour Valentin Djènontin, le président ne voulait pas du tout de débat à l’Assemblée et leur a signifié (selon lui) lors d’une rencontre avec son groupe parlementaire.
Si nous avions des amendements « des gens (ndlr des députés) allaient le rejeter. ça ne va même pas prospérer. Je ne ferai jamais des complots contre cette nation. Vous voyez ce que les gens ont raconté sur nous lors des plénières? (…) Tous les groupes parlementaires ont été reçus par le président de la République. Le président nous a dit clairement : je ne veux pas qu’il y ait débat (…) Ce qui se dit à la télé c’est autre (…) J’ai entendu le président menacer les députés, il m’a menacé (…) Moi je ne joue pas à l’hypocrisie (…) Ce que je dis c’est la vérité. » a affirmé Valentin Djènontin sur Radio Bénin.
« Ce projet va venir et je ne veux pas qu’il y ait débat, je veux que le débat se fasse ici. » aurait déclaré le président Talon selon Valentin Djènontin. J’ai dit au président: « Moi j’ai dit au président je ne travaille pas comme ça. Donnez moi un texte! Président il y aura bien débat (à l’Assemblée) » a affirmé Djènontin.
Après eux Patrice Talon aurait reçu les présidents de groupes parlementaires avec lesquels il a finalement infléchi sa position. Il a affirmé que Patrice Talon aurait toutefois exigé d’abord une rencontre avec eux avant les débats.
Des déclarations qui mettent à mal les affirmations du président et sa volonté de débat autour du projet de constitution. Pour Valentin Djènontin le rejet était donc nécessaire puisque sans ce rejet, le projet serait passé tel quel
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