Mon souhait est que l’aventure révisionniste s’arrête, ne serait-ce que momentanément, afin que dans la paix et la sérénité le gouvernement se consacre à trouver solution à l’emploi des jeunes…Le débat sur la révision de la loi fondamentale n’en finit pas. Hommes politiques, juristes de haut rang et de tous poils, acteurs de la société civile et autres continuent d’éclairer le peuple sur les motivations et les insuffisances du projet.
« Aucun référendum n’est possible sans la prise en considération du projet à la majorité des 3/4 des députés » rassure le président de l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab) dans un commentaire posté sur sa page facebook.
Il souhaite que l’aventure révisionniste s’arrête momentanément, afin que dans la paix et la sérénité le gouvernement se consacre à trouver solution à l’emploi des jeunes, à la lutte contre la corruption et à l’amélioration des conditions de vie et de travail des couches les plus vulnérables de nos populations.
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Chers amis, dans cette bataille contre la révision au forceps de notre constitution, nous avons, sans moyen, mais seulement avec la force du verbe, remporté des victoires qu’il convient d’énumérer et de célébrer avant le combat définitif. Ces victoires sont:
-la mobilisation de la plupart des juristes contre le projet,
-le débat instauré autour du processus alors que le gouvernement voulait d’une révision à vive allure et en catimini,
-la compréhension facile de l’enjeu par le peuple,
-le rejet de la procédure d’urgence,
-le recours au peuple par les députés à travers un détournement de procédure,
-le fait que le mois de mars est tout sauf le mois de révision de notre loi fondamentale.
Ces victoires, quoique mineures, méritent d’être célébrées.
Le mardi 04 avril 2017, l’assemblée nationale se prononcera sur le rapport relatif à la recevabilité du projet.
Mon souhait est que l’aventure révisionniste s’arrête, ne serait-ce que momentanément, afin que dans la paix et la sérénité le gouvernement se consacre à trouver solution à l’emploi des jeunes, à la lutte contre la corruption et à l’amélioration des conditions de vie et de travail des couches les plus vulnérables de nos populations.
Chers amis, rassurez-vous, aucun référendum n’est possible sans la prise en considération du projet à la majorité des 3/4 des députés.
Le retrait de ce projet qui consacre l’imprescriptibilité de l’impunité et de la corruption est la voie de sagesse. A défaut, il appartient au parlement de prendre ses responsabilités afin de permettre au gouvernement de faciliter la rédaction en toute quiétude d’un nouveau projet consensuel qui prenne l’intérêt général comme boussole.
En tout cas, la lutte continue jusqu’à la victoire finale.
Bon dimanche.
Michel Adjaka
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