Un audit est actuellement en cours, selon le ministre, pour vérifier la tarification des services.Le ministre de l’économie numérique et de la communication, Rafiatou Monrou, a rencontré hier mercredi 12 avril, les opérateurs GSM. Ces derniers risquent de grosses sanctions s’ils ne mettent pas en œuvre les décisions prises à l’issue de la séance.
L’heure est grave, le ton aussi. Le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Rafiatou Monrou, s’est voulu assez claire et ferme lors d’une rencontre tenue hier 12 avril avec les opérateurs GSM. Des sanctions devraient tomber si les opérateurs continuent à « gruger » les abonnés. Pour faire le point sur la rencontre du 10 février dernier entre le ministre et les opérateurs, ces derniers n’ont pas réussi à convaincre l’autorité de l’amélioration de la qualité des services et de la baisse des prix promises.
Dans leurs explications, les directeurs des opérateurs MTN Moov et Glo, ont décrit un changement en mieux de leurs services avec l’acquisition de nouveaux équipements par ailleurs. Mais le ministre n’en est pas satisfaite, d’autant plus que les abonnés continuent de se plaindre.
« Les abonnés ne sentent pas encore l’amélioration que décrivent les opérateurs », a répliqué le ministre. « Il faut que les clients témoignent », a-t-elle ajouté. « Les populations continuent de ne pas être satisfaites », témoigne Hervé Guèdègbé, secrétaire exécutif de l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep).
Se fondant sur les plaintes persistantes des abonnés relatives aux vols de crédits et autres manquements dans les services offerts par les réseaux GSM, Rafiatou Monrou a prévenu. Un audit est actuellement en cours, selon le ministre, pour vérifier la tarification des services.
« Lorsque les résultats vont tomber, s’il y a vols ou pertes de crédits, non seulement les sanctions habituelles seront appliquées mais les opérateurs seront aussi poursuivis au niveau pénal », a-t-elle prévenu.
Aussi, a-t-elle demandé que toutes les offres des opérateurs GSM sauf les basiques, soient suspendues. Le secrétaire exécutif de l’Arcep a expliqué qu’il y a une « asymétrie d’information » relative aux offres des opérateurs GSM. Ceci représente un frein aux abonnés pour comprendre les offres, surtout en termes de coût. Et pour en finir avec, Rafiatou Monrou estime qu’il faut revoir les conditions d’autorisation des offres par l’Arcep.
Toutes les offres impossibles à tracer seront donc suspendues et ne seront autorisées à nouveau que si les opérateurs GSM réussissent à convaincre l’Arcep de leur pertinence et traçabilité. Le ministre de l’économie numérique et de la communication a demandé aux opérateurs de communiquer suffisamment sur leurs offres, afin de permettre aux abonnés d’effectuer leurs choix « en toute conscience ».
Si les décisions sont suivies, les abonnés devraient espérer une amélioration substantielle dans les offres auxquelles ils souscrivent auprès des opérateurs GSM
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