Agbénonci : De ma conversation avec le ministre français, je retiens une impression d’ouverture. Je crois que l’espoir est permis!Il y a quelques semaines, on apprenait que le refus de la France de rendre au Bénin les trésors pillés pendant la colonisation.
Quelques heures plus tard, LNT annonçait que le gouvernement béninois enverrait un émissaire pour rencontrer les autorités françaises à ce sujet.
De retour d’un voyage en France, voyage lors duquel il a rencontré le ministre français des affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, le ministre Aurélien Agbénonci a fait un point sur son séjour et n’a pas manqué d’évoquer le cas des trésors pillés lors de la colonisation.
Un retour possible
« De ma conversation avec le ministre français, je retiens une impression d’ouverture. Je crois que l’espoir est permis! C’est pour ça que j’ai indiqué les modalités qui pourraient permettre aux citoyens béninois de revoir ces biens qui leur appartiennent. On ne peut pas opposer à notre pays des éléments d’une loi qui ne s’applique pas à nous (…) Encore une fois c’est dans une démarche de coopération, c’est dans un dialogue très intelligent de part et d’autre que nous allons y arriver. Pour moi l’espoir est permis parce que j’avais en face de moi une personne qui comprenait très très bien ce que nous disions (…) Ce n’est pas la première fois qu’il ya eu des restitutions pures et simples (…) Je suis assez optimiste quant à l’aboutissement de notre démarche. » peut-on retenir des déclarations du ministres.
Quant à savoir si le Bénin a toutes les cartes pour obtenir un accord, le ministre a tenu à apporter des clarifications. Pour le ministre le Bénin veut, pour des raisons « d’honneur« , liées à notre identité, négocier pour le retour des trésors pillés par l’ancien colonisateur.
« Nous voulons très ouvertement entre deux Etats qui s’apprécient (…) trouver les voies et moyens pour récupérer des choses qui sont à nous. » a déclaré le ministre tout en insistant sur le fait que l’argumentation retenue par la France dans le courrier ne pouvait s’appliquer dans le cas du Bénin.
Des négociations vont donc se poursuivre.
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