« Ils ont ouvertement appelé à voter contre sans arguments », a laissé entendre le Président de la République.Talon interrogé ce matin sur rfi, dénonce le camp de son prédécesseur Boni Yayi de « refus d’impartialité ». « Ils ont ouvertement appelé à voter contre sans arguments », a laissé entendre le Président de la République.
Les 22 députés qui ont voté contre la recevabilité de son projet de révision de la constitution du 11 décembre 1990 viennent en majorité du camp Yayi. A la question de Christophe Boisbouvier de savoir s’il s’agit d’une revanche de la part de ses adversaires, « Oui, en politique, la revanche fait partie des paramètres politiques », répond le Président.
Talon se targue du caractère non opportuniste de son intention de réviser la constitution. Pour preuve, il propose un mandat unique qui s’applique à lui-même dès maintenant. Cette prise de position de Patrice Talon vient confirmer ce qu’il a dit, samedi dernier, à la télévision nationale : « La notion de renouvellement pervertit la gouvernance ». Donc, il ne manifestait aucune volonté de faire plus qu’un mandat.
Au cours de l’interview accordée à rfi, Talon interpelle ses opposants. En particulier, il met l’accent sur le devoir patriotique qu’ils avaient à « examiner » et à « amender » ses propositions.
« Tout le monde sait qu’il y a des choses qui ne vont pas, des choses qui méritent d’être réformées, … ».
Mais, il est « attristé » que le camp d’en face opte pour un « vote politique tout simplement ». Au nombre des anti-révisionnistes, on compte aussi, son ex ministre de la défense Candide Azanaï à travers son suppléant Guy Mitokpè. Sur ce point, Talon reste très court et réservé comme pendant sa sortie médiatique de samedi dernier : « En politique, on ne part jamais avec une même équipe éternellement. J’en ai éprouvé une certaine tristesse parce que bon, c’est un ami monsieur Azannaï. Mais je ne souhaite pas en parler davantage ».
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