Tabé Gbian reçoit les plaintes des promoteurs d’établissements supérieurs privés

Le bureau exécutif du Patronat des établissements privés d’enseignement supérieur, a rencontré ce mardi le président du Conseil économique et social (Ces) Augustin Tabé Gbian.Le président du Conseil économique et social, Augustin Tabé Gbian, a reçu en audience ce mardi 25avril 2017, les membres du bureau exécutif du Patronat des établissements privés d’Enseignement supérieur, conduits par Marcellin Zannou. Ils sont allés informer le président du Ces des dysfonctionnements dans l’exécution des réformes depuis l’avènement de la rupture.

Le bureau exécutif du Patronat des établissements privés d’enseignement supérieur, a rencontré ce mardi le président du Conseil économique et social (Ces) Augustin Tabé Gbian. Pour ces acteurs du secteur privé de l’enseignement supérieur, l’objectif est de porter à la connaissance du président de l’institution, les dysfonctionnements dans l’exécution des réformes depuis l’avènement de la rupture.

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Après les échanges, Marcellin Zannou,  président du bureau exécutif du patronat des établissements privés d’Enseignement supérieur, a précisé que cette rencontre avec le président du Ces fait suite aux rencontres du médiateur de la République, du ministre d’Etat secrétaire général du gouvernement, du recteur de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac).

«Les réformes sont contraires aux principes du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur Cames » a-t-il affirmé, avant de poursuivre «nulle part au monde, on n’organise les examens nationaux pour l’obtention des Licences et des Master».

Il a indiqué que son creuset a pris soin d’adresser une correspondance officielle au ministère de l’enseignement supérieur pour relever les incohérences, afin d’éviter les dérives. Mais, force est de constater que l’autorité ne prend pas en compte ces remarques, et opte pour un passage en force sans tenir compte des exigences du CAMES. Il relève que les réformes en cours ne reflètent en rien la vision du chef de l’Etat, qui a promis mettre en place une Agence d’assurance qualité et évaluation.

Aussi, a-t-il déploré une campagne médiatique déclenchée par les cadres du ministère de l’Enseignement supérieur, et qui vise à discréditer les écoles en les traitant de centres d’affaires, inaptes à délivrer des diplômes. Les universités existent depuis plus d’une dizaine d’années et ont toujours fait leur preuves par le passé.

Une réponse

  1. Avatar de Septime Potan DAUDET
    Septime Potan DAUDET

    «Les réformes sont contraires aux principes du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur Cames». «Nulle part au monde, on n’organise les examens nationaux pour l’obtention des Licences et des Master». C’est tout à fait exact. Nulle part au monde, cela n’existe. Toutefois au Bénin est-ce que les enseignements dispensés dans ces écoles supérieurs sont en adéquation en termes d’exigence des connaissances requises pour ce niveau d’enseignement. N y a t il pas trop d’établissements? Comment sont traités la reconnaissance et la qualité de ces diplômes? A creuser malgré le principe. SPD

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