En fait je vous le dis, il y avait des gens influents, importants dans le pays qui n’ont d’intérêt que de ne jamais voir le jardin fleurir si c’est Monsieur Talon qui l’arroseFaisant le bilan de l’an 1 de sa gestion au sommet de l’Etat sur « le débat africain » de la Radio France internationale (Rfi) ce dimanche 16 avril 2017, le Président Patrice a lancé quelques piques à la classe politique béninoise, hostile selon le chantre du nouveau départ, aux réformes.
Sur 83 députés qui composent le parlement du Bénin, 60 ont voté pour l’examiner, 23 ont voté pour ne pas l’examiner.
« En fait je vous le dis, il y avait des gens influents, importants dans le pays qui n’ont d’intérêt que de ne jamais voir le jardin fleurir si c’est Monsieur Talon qui l’arrose, même si ce jardin est le leur » lance sèchement l’hôte de la première partie du débat africain animé par Alain Foka.
Des hommes de basses besognes qui empêcheraient au niveau du parlement les réformes engagées par le gouvernement de la rupture.
Ajavon fait-il partie de ces hommes ?
Fin stratège, le président Talon assure qu’il ne veut pas focaliser le débat sur une personne. Contraste : il reconnaît que cette personne l’a soutenu. Il va ajouter son constat, selon lequel une bonne partie de la classe politique a bloqué le projet de révision. « L’environnement politique n’est pas favorable à mon projet de révision, pas à cause du contenu mais juste parce que Monsieur talon échoue dans tous les cas».
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