Un grand chantier ouvert aux autorités gouvernementales. Le droit à la santé est nécessaire, mais sa jouissance demeure problématique.C’est ce qui a motivé la quarantaine de personnes ressources venues de trois pays de l’Afrique de l’Ouest (la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Bénin) pour un atelier régional de deux jours dans la capitale économique Cotonou.
Ensemble, ils vont identifier les mécanismes qui peuvent assurer le financement pérenne de la santé en particulier la couverture maladie universelle.
Cette rencontre de Cotonou a été ouverte par le ministre du travail et de la fonction publique et des affaires sociales Adidjatou Mathys, en présence du représentant de l’Organisation Ouest africaine de la santé Albert Diao.
Selon Aboubacar Yérima coordinateur du projet l’association Actions pour la Protection sociale (APROSOC), la jouissance du droit à la santé constitue un véritable casse-tête pour la plupart des Etats.
Au Bénin, souligne- t-il le taux d’utilisation des prestataires de services de santé en 2015 tourne autour de 50%. A peine 10% de la population dispose d’une assurance maladie, d’où la nécessité de réfléchir sur les voies et moyens pour inverser la tendance afin que l’Etat central contribue plus amplement au financement
Laisser un commentaire