Bénin : Ouidah et Abomey-Calavi se disputent Acadjamè

Depuis des années, les communes d’Abomey-Calavi et d’Ouidah se disputent le village d’Acadjamè vers Cococodji. Un différend qui crée des problèmes domaniaux, mais que les autorités préfectorales ont du mal à régler. L’affaire a refait surface quand les opérations de bornage ont démarré. En effet les autorités de Calavi estiment que ce village est sur leur territoire. Selon les déclarations de Pamphile Adjovi, chef du village Acadjamè sur une chaine radio de la place, chaque commune essaye de défendre son territoire.

« Depuis que le problème a commencé, la préfecture a essayé de décanter la situation, mais jamais n’y est parvenue », a-t-il fait savoir. Toujours selon lui, la limite se trouve au niveau de la gare Ocbn de Cococodji vers le collège le Méridien. Il précise que c’est la voie qui va vers Adounko qui sépare la commune d’Abomey-Calavi de la commune de Ouidah, jusqu’à hauteur de la voie qui mène à Hêvié.

Acadjamè demande l’intervention du Président Talon

Le préfet de l’Atlantique aurait réuni les deux parties pour en finir définitivement avec ce conflit territorial, mais rien n’a changé. Les discussions sont reportées pour le moment à une date ultérieure. Les populations d’Acadjamè demandent alors l’implication du Président Talon dans cette affaire qui n’a que trop duré pour que règne enfin la paix entre dans le village.

2 réponses

  1. Avatar de aziz
    aziz

    que abomez calavi et ouidah…déclenchent une guerre..pour ce bout de territoire

    Qu’on sorte les chars d’assaut,des roquettes…voir des missiles à courte portée…et que le meilleur gagne

  2. Avatar de Napoléon1
    Napoléon1

    Une affaire de ce genre là devait être réglée par les collectivités, les populations et leurs representants directes. Car ce sont eux qui vivent ensemble sur le terrain et doivent s’entendre. Demandant au Président de la République de s’y investir revient à demander un règlement du plus fort. Mais cela ne garantit pas la cohabitation paisible.

    Un Président qui doit se mêler à tout, colporte aussi des inconvénients. Les Présidents de la République sont appelés à servir et partir, mais le peuple lui, il demeure toujours, d’où la nécessité de la compréhension mutuelle.

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