Les réformes du gouvernement dans les secteurs de la santé et de l’économie ne reçoivent pas l’approbation de l’Union nationale des syndicats des travailleurs du Bénin (Unstb). Le syndicat l’a fait savoir ce mardi 30 mai 2017, à travers une déclaration de son secrétaire général, Emmanuel Zounon. L’ Unstb dénonce par-là la privatisation des sociétés d’Etat, le licenciement collectif des travailleurs, ceci « en violation de la législation du travail ».
Selon le Sg de cette organisation syndicale, l’ensemble des actions menées par le gouvernement a pour seul objectif la commercialisation de la santé et la privatisation des secteurs vitaux de l’économie nationale.
Mais aussi la création du projet Assurance pour le renforcement du capital humain (Arch), qui à l’en croire, ne serait qu’un replâtrage du Régime d’Assurance Maladie Universelle (Ramu). Le syndicat dénonce également les nombreux reports des sessions de négociations gouvernements/confédérations et centrales syndicales.
Des négociations qui devraient rendre effective l’implication des travailleurs dans le processus de ces réformes.
« Le gouvernement, en raison des enjeux, organise une fuite en avant en faisant reporter à son gré la session de la commission de concertation et de négociations collectives. », décrie-t-il.
Selon le Sg de l’Unstb, cette réunion vient d’être reportée pour la 3ème fois consécutive à cause d’un manque de volonté du gouvernement.
« L’Unstb par ma voix, dénonce l’attitude du gouvernement visant à organiser des réunions d’une heure seulement en lieu et place d’une session pour consacrer le temps nécessaire au règlement des revendications des travailleurs. », s’est exclamé le Sg de l’Unstb.
En effet, Emmanuel Zounon voit dans ces multiples reports une volonté manifeste du gouvernement de « duper les travailleurs » pendant qu’il prend des décisions unilatérales sans les consulter.
L’Unstb lance un appel à la mobilisation pour stopper les faits incriminés
Face à cette situation, le Sg de l’Unstb n’entend pas rester passif. L’Unstb se voit en droit de boycotter les futures rencontres qui seront initiées par le gouvernement dans le cadre des travaux de la commission nationale permanente de concertation et de négociations collectives, a déclaré Emmanuel Zounon. Le Syndicat appelle également les travailleurs à se mobiliser pour mettre un terme aux privatisations sauvages et au licenciement collectif des agents
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