Les organisations syndicales et socio-politiques, unies au sein du Front pour le sursaut patriotique, ont envahi hier les rues de Cotonou à travers une marche pour exprimer leur colère et mécontentement contre le régime de la rupture. Cette situation a retenu l’attention du président du CDS-Finagnon, l’honorable Aké Natondé, qui lors d’un entretien à bâton rompu avec la presse hier au palais des gouverneurs à Porto-Novo, a appelé les forces sociales, syndicales et politiques, au calme.
Profitant de cette opportunité, le député Aké Natondé a lancé un appel à une trêve aux forces démocratiques et sociales du Bénin. Loin d’être une main politique tendue du parlementaire au chef de l’Etat, Patrice Talon, cette demande de trêve est liée au contexte actuel où le premier magistrat de notre pays vit une situation sanitaire difficile.
« Pour moi, le moment choisi pour protester contre ce qui ne va pas dans notre pays n’est pas judicieux. Je suggère qu’on donne un peu de répit au chef de l’Etat, le temps qu’il recouvre toute sa santé, après les dures épreuves qu’il vient de traverser… Donnons-lui le temps de traverser sa période de convalescence avant de manifester contre lui… » Compatit le président du groupe parlementaire Bénin Uni et Solidaire.
C’est pour cette raison qu’il appelle les forces sociales, syndicales et politiques réunies au sein du Front pour le sursaut patriotique (Fsp), à la tolérance. Pour lui, en autorisant même la marche que l’autorité préfectorale avait interdite, le chef de l’Etat a fait preuve d’esprit démocratique, preuve que ce dernier est véritablement sensible et à l’écoute des syndicats béninois et des forces de l’opposition.
« Ce serait pour nous la preuve de notre compassion et la manière pour nous de lui témoigner notre engagement et notre soutien » conclut-il
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