Bénin – PSD : Golou pour le congrès extraordinaire, Edayé rechigne

Le président national du Parti social démocrate (PSD), Emmanuel Golou, veut juguler la crise qui s’empare de sa formation politique. En marche vers le congrès extraordinaire qu’il a convoqué pour les 30 Juin et 1er Juillet prochain, le chef de file des socialistes poursuit activement le renouvèlement des structures à la base que sont les membres des bureaux de fédération. Mais en face, les frondeurs ont durci le ton. Jean-Baptiste Edayé, 4ème vice-président de cette formation politique, récuse l’idée d’un congrès extraordinaire et exige plutôt la convocation d’un conseil national.

Les réformes entreprises par le Président du Parti social démocrate (PSD), Emmanuel Golou, depuis son arrivée à la tête de ce parti en 2016, n’ont pas fini de faire grincer les dents. La classe des frondeurs au sein de ce parti a durcit le ton depuis quelques jours. Mais le chef de file des socialistes reste droit dans ses bottes. Emmanuel Golou a la clé de la résorption de la crise qui secoue son parti.

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Entre autres décisions prises lors de la dernière réunion du Bureau Exécutif National, un Congrès extraordinaire se tiendra les 30 juin et 1er Juillet pour définitivement régler les préoccupations liées à la vie du parti. Et depuis, le parti poursuit activement le renouvellement de ses structures de base. Après les collines, l’Ouémé, le Littoral, le Zou et le Mono, c’était au tour de la fédération du Couffo ce mercredi 14 Juin 2017 à Lalo.

Présidée par Emmanuel Golou en personne, la cérémonie d’installation s’est déroulée à la maison des jeunes de la localité. Si ces renouvellements successifs de membres des bureaux de fédération doivent baliser les chemins pour le congrès des 30juin et 1er juillet prochains, ils participent en amont à la modernisation du parti et répondent par la même occasion à la principale décision du congrès de 2015. Ce n’est cependant pas l’avis des frondeurs.

D’après les propos du 4è vice-président du PSD Jean-Baptiste Edayé, un des frondeurs, le camp d’en face n’est pas prêt à aller à un congrès extraordinaire. Se prononçant sur la crise qui se secoue le parti, dans l’après-midi du jeudi 12 juin dernier sur une station radio, Jean-Baptiste Edayé déclare : « C’est nous qui avions posé un problème. En dehors de la mal gouvernance, nous avions posé le problème des textes qui ne sont pas disponibles. Les quelques textes qui sont disponibles sont des textes falsifiés. Des articles qui ont été créés. Des modifications ont été apportées à des articles qu’on avait votés, et des gens en ont les preuves ».

Il va plus loin quand il déclare « Nous disons que le conseil national peut tout faire sauf dissoudre le parti. Donc nous ne nous inscrivons pas dans la logique de quelqu’un qui, accusé de mauvaise gestion, convoque des assises extraordinaires au cours desquelles il va établir de nouveaux textes et se donner une autre légitimité de 04 ans, alors qu’il lui reste 02 ans à passer au pouvoir ».

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Cette position du 4ème vice-président Jean-Baptiste Edayé et compagnie, est la preuve que le congrès extraordinaire qui s’annonce risque d’être frappé d’illégalité par ces derniers qui ne reconnaissent pas la légitimité du président Golou. Car, pour les frondeurs, la solution est de revisiter les textes du parti qu’ils accusent Emmanuel Golou d’avoir  « tripatouillés ».

Jean-Baptiste Edayé et consorts entretiennent la polémique

La nécessité de revisiter les textes du parti social démocrate (PSD) tient à cœur aux frondeurs. Mais  le 4ème vice-président et ses alliés ne veulent pas aller au congrès convoqué par le président. On est en droit de demander pourquoi Jean-Baptiste Edayé rechigne encore. Que cache ce bras de fer ? Allons-nous assister dans les jours à venir à une situation comme à la Renaissance du Bénin ?  Pourquoi exigent-ils  plutôt la convocation d’un conseil national ? De toute façon, la vague de crise qui touche les partis politiques telle une épidémie est loin de dire ses derniers mots.

Notons que le Parti social démocrate (PSD) fut créé le 7 octobre 1990 par Emmanuel GOLOU, mais dirigé jusqu’en 2016 par le président Bruno Amoussou qui lui céda sa place

Une réponse

  1. Avatar de Joeleplombier
    Joeleplombier

    Sincèrement ; épargnez -nous des turpitudes de ce Golou et de son parti .
    Ne voyez-vous pas que nos concitoyens ont d’autres préoccupations.
    Des préoccupations d’ordres sociales et économiques ???
    Foutez-nous la paix . Vraiment !!!!!

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